mercredi 9 décembre 2015

« Unis contre le fondamentalisme, rôle de la Résistance iranienne »


« Unis contre le fondamentalisme, rôle de la Résistance iranienne »

Maryam Radjavi : « Les droits humains et la Liberté peuvent être rétablis en Iran par la lutte et par des soulèvements. » « Daech a grandi et s’est propagé avec le soutien de Bachar al-Assad et il ne sera pas détruit tant qu’Assad est au pouvoir. »
A la veille de la Journée mondiale des droits de l’Homme, l’Union des associations iraniennes en Europe a parrainé une conférence qui a eu lieu le mardi 8 décembre, en présence de Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne, le sénateur Joseph Lieberman, ancien candidat à la présidence des Etats-Unis,  et le professeur Alejo Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement européen (de 1999 à 2014).
Lors de cette réunion intitulée « Unis contre le fondamentalisme, rôle de la Résistance iranienne », Mme Radjavi a mis en garde contre les efforts du régime iranien et de ses alliés pour sauver le régime d’Assad en Syrie.
Mme Radjavi a affirmé : « Daech a grandi et s’est propagé avec le soutien de Bachar al-Assad et il ne sera pas détruit tant qu’Assad est au pouvoir. »
Elle a ajouté : « Les gouvernements occidentaux doivent prendre en compte les aspirations du peuple syrien qui sont les suivantes : le départ immédiat de Bachar al-Assad, un soutien substantiel à l’Armée libre de la Syrie dans sa lutte contre le régime d’Assad, l’expulsion des troupes étrangères, en particulier les pasdaran du régime iranien, de la Syrie et de l’Irak. »
En faisant allusion aux attaques terroristes en Europe et des États-Unis, Mme Radjavi a souligné : « Les musulmans sont choqués par de telles barbaries. Il n’y a pas conflit entre chiites et sunnites, entre musulmans et chrétiens, ou entre l’Orient de l’Occident. Le conflit est entre les dictatures en place et les peuples qui aspirent à la Liberté. »
Elle a déclaré : « Toute personne qui prétend être musulman doit résister face à Bachar al-Assad et Khamenei et ne doit pas tuer des innocents. Je dois réitérer que la solution de ce problème est entre les mains des gens de la région qui luttent contre les extrémistes en se basant sur l’Islam authentique qui prône la démocratie et la tolérance. »
Mme Radjavi a également rendu hommage à la mémoire de 120.000 martyrs de l’OMPI et des autres victimes des exécutions sous le fascisme religieux au pouvoir en Iran, notamment 30.000 prisonniers massacrés en 1988, les prisonniers politiques exécutés au cours des dernières années, ainsi que les personnes morts dans les camps d’Achraf et de Liberty, en particulier les 24 combattants de la liberté qui ont perdu leur vie le 29 octobre dans une attaque à la roquette à la demande du régime des mollahs. »
Elle a critiqué l’attitude des pays occidentaux qui ferment les yeux sur l’aggravation de la situation des droits de l’Homme en Iran, notamment 2.000 exécutassions depuis la prise de fonction de Rohani, ainsi que les conséquences néfastes de la politique belliciste menée par le régime iranien dans toute la région du Moyen-Orient.
Elle a appelé les gouvernements occidentaux à réviser leur politique qui, jusqu’à présent, a renforcé le régime iranien, un régime qui provoque l’instabilité dans la région et qui est la principale menace contre la paix et la sécurité mondiale. Elle a souligné que les pays occidentaux doivent conditionner leurs relations avec le régime iranien à la fin des exécutions et de la torture et à la libération de tous les prisonniers politiques en Iran.
Maryam Radjavi a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre les dispositions nécessaires pour traduire devant la Justice internationale les dirigeants du régime iranien, en particulier Khamenei.
M. Farzad Madadzadeh (ancien prisonnier politique qui a récemment fui l’Iran) et Mme Shaqayeq Azimi (dont le parent sont actuellement détenus comme prisonniers politiques en Iran) ont pris la parole lors de cette réunion. Ils ont apporté leurs témoignages sur la situation catastrophique des droits de l’Homme en Iran et les mauvaises conditions de détention dans les prisons médiévales du régime des mollahs.
Des Iraniens représentant différentes catégories socioprofessionnelles en Iran, notamment les enseignants, les infirmiers et les étudiants ont été présents à cette réunion et un certain nombre d’entre eux y ont pris la parole.

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