mercredi 17 juin 2020

Les prisonniers politiques, malades et abandonnés à leur sinistre sort


prisonniers politques iranCSDHI – Le déni des soins médicaux pour les prisonniers politiques, surtout quand ceux-ci sont absolument indispensables à leur état de santé, est une forme de torture utilisée par le régime à leur encontre.
Les cas des prisonniers politiques, Mohammad Reza Saifzadeh Pezeshkan et Rezvaneh Ahmadkhan Beig sont révélateurs de l’inhumanité soigneusement programmée par les mollahs au pouvoir.

Le prisonnier politique, Mohammad Reza Saifzadeh Pezeshkan
Le prisonnier politique, Mohammad Reza Saifzadeh Pezeshkan, en exil à la prison de Borazjan en Iran, qui a eu une crise cardiaque il y a un an, est toujours privé de soins médicaux.
M. Pezeshkan est né en 1971, il est marié et a une fille de 19 ans. Il a été accusé d’ « activités en vue de porter atteinte à la sécurité nationale » en soutenant l'OMPI/MEK » et d'avoir des liens avec des médias dissidents. Il purge une peine de 10 ans d’exil.
Cela fait plus de cinq ans qu’il souffre d'un problème cardiaque qui s'est soldé par une crise cardiaque, et malgré cela, il est privé du droit à une permission carcérale. Selon une source bien informée : « Compte tenu de la propagation du coronarvirus, de la surpopulation de prisonniers dans la Borazjan en dépit de ses capacités, de la mauvaise alimentation et de la privation des détenus de services sanitaires et de traitements médicaux appropriés, M. Pezeshkan est en danger. »
Il convient de mentionner que M. Pezeshkian est un prisonnier politique des années 1980 et qu'il a été emprisonné pour les mêmes motifs pendant quatre ans, de 1982 à 1986. (Droits de l'homme en Iran – le 6 juin 2020)
La prisonnière politique Rezvaneh Ahmadkhan Beigi
La militante civile et prisonnière politique Rezvaneh Ahmadkhan Beigi, détenue dans le quartier des femmes de la prison d'Evine, souffrant d'épilepsie et de problèmes neurologiques, est privée de transfert dans les centres médicaux depuis le vendredi 12 juin 2020.
Elle a subi plusieurs attaques nerveuses et devait être transférée à l'hôpital, mais pour une raison inconnue, le transfert a été annulé.
Le 10 mai 2020, Rezvaneh a été condamnée à une peine de 6 ans par la branche 36 du tribunal de révision de la province de Téhéran, accusée de « collusion, rassemblement et propagande contre le régime. » (Droits de l'homme en Iran - 12 juin 2020)

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