CNRI Femmes – Le pouvoir judiciaire en Iran a pendu une femme à la prison centrale de Sanandaj dans la matinée du dimanche 27 décembre 2020.
La femme pendue a été identifiée comme étant Zeinab Khodamoradi, 43 ans, originaire de la ville de Qorveh. Elle avait été emprisonnée pendant cinq ans. Elle souffrait d’un déséquilibre mental et de troubles nerveux. Sa famille n’avait pas les moyens de payer les 700 millions de tomans fixés pour le prix du sang des victimes, ce qui l’a envoyé à la potence.
L’exécution de Zeinab Khodamoradi n’a pas été annoncée par les médias officiel en Iran au moment où cette nouvelle est publiée.
Zeinab Khodamoradi est la 111ème femme pendue sous la présidence de Hassan Rohani. C’est la deuxième femme pendue en décembre 2020.
La 110e femme avait été exécutée à la prison de Sepidar à Ahwaz dans le sud-ouest de l’Iran.
Le premier bourreau de femmes
Plus de 4300 personnes ont été exécutées en Iran sous le mandat de Rohani. Parmi elles, 111 femmes.
Le nombre réel d’exécutions, et en particulier l’exécution de femmes, est beaucoup plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des exécutions en secret et hors de la vue du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution sauf ceux qui la pratiquent.
L’Iran détient le record du monde en matière de peine de mort par rapport au nombre d’habitants. L’Iran détient également le record mondial du plus grand nombre d’exécutions de femmes. Ces exécutions sont cruellement injustes.
La commission des Femmes du CNRI a précédemment noté que de nombreuses femmes condamnées pour homicide en Iran sont elles-mêmes victimes de violence domestique. Elles ont commis des meurtres en état de légitime défense.
La commission des Femmes du CNRI a publié une liste de femmes pendues sous le mandat de Rohani. Ces informations sont basées sur des nouvelles et des informations publiées dans les médias publics en Iran et d’autres sources fiables à l’intérieur du pays.
La Résistance iranienne appelle à l’abolition de la peine de mort en Iran.
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