jeudi 31 décembre 2020

Iran : exécution criminelle d’un détenu arrêté à l’âge de 16 ans


 · Il faut sauver d’urgence les prisonniers condamnés à mort, surtout les mineurs

· Il faut s’opposer aux exécutions, à la torture et aux violations permanentes des conventions et des lois internationales par le régime en Iran

· Une mission internationale doit inspecter les prisons en Iran et rencontrer les prisonniers

· Il faut renvoyer le bilan des violations sauvages et systématiques des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU et traduire les dirigeants iraniens en justice

A l’aube du 31 décembre 2020, dans un acte criminel, le régime des mollahs a pendu à la prison de Racht, Mohammad Hassan Reza’i, arrêté à l’âge de 16 ans au bout de treize années de détention. Placé en isolement en 2008, il avait été contraint à des aveux sous la torture et la pression. A son procès en 2009, il avait déclaré que ces aveux lui avaient été arrachés sous la torture.

Cette exécution criminelle s’est déroulée en violation flagrante du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de la Convention relative aux droits de l’enfant et malgré les protestations des organisations de défense des droits humains. Elle montre une fois de plus que le fascisme religieux en Iran ne peut survivre un seul jour sans torture ni exécution.

La Résistance iranienne condamne fermement cette exécution criminelle. Elle appelle le Secrétaire général, le Conseil des droits de l’homme et sa Haut-Commissaire ainsi que les organes de défense des droits humains de la communauté internationale et de l’Union européenne à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des prisonniers, en particulier des enfants. Elle les appelle à s’opposer à la torture, aux exécutions et aux violations des lois et conventions internationales par le régime iranien.

L’envoi d’une mission internationale pour inspecter les prisons iraniennes et y rencontrer les prisonniers s’avère doublement nécessaire. Le bilan des violations flagrantes et persistantes des droits humains en Iran doit être renvoyé au Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 31 décembre 2020

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire