Les forces répressives frappent et blessent la mère de Sattar et arrêtent de nombreux participants
CNRI - Dans la soirée du 13 décembre, une cérémonie marquant le 40e anniversaire de la mort de Sattar Beheshti – assassiné sous la torture par les bourreaux du régime – a tourné en une manifestation contre la dictature religieuse.
Des centaines d’agents des unités anti-émeutes, des agents en civil et des agents des renseignements avaient été envoyés sur place. En plus des mesures répressives, ils ont essayé de fermer les voies d’accès à la ville de Robat Karim près de Téhéran et de créer un climat de terreur pour empêcher quiconque de participer à la commémoration. Ils ont même déchiré les tracts postés autour de la ville invitant la population à la cérémonie. Malgré tout, un grand nombre de personnes se sont massées au cimetière de Robat Karim pour saluer la mémoire de Sattar Beheshti.
Des centaines d’agents des unités anti-émeutes, des agents en civil et des agents des renseignements avaient été envoyés sur place. En plus des mesures répressives, ils ont essayé de fermer les voies d’accès à la ville de Robat Karim près de Téhéran et de créer un climat de terreur pour empêcher quiconque de participer à la commémoration. Ils ont même déchiré les tracts postés autour de la ville invitant la population à la cérémonie. Malgré tout, un grand nombre de personnes se sont massées au cimetière de Robat Karim pour saluer la mémoire de Sattar Beheshti.
“Ils ont tué mon soutien. Que Dieu vous anéantissent tous !”, criait la mère de Sattar. La sœur du défunt s’est évanouie alors qu’elle conspuait le régime et les assassins de son frère.
Les forces de sécurité ont lancé une charge féroce sur la foule pour la disperser et ils ont blessé la famille Behechti, déclenchant des affrontements. Les agents ont violemment agressé la mère âgée de Sattar, la passant à tabac et la trainant sur le sol par les cheveux alors qu’elle était déjà gravement blessée au genou. La sœur de Sattar a aussi été agressée par les agents. N’hésitant pas à affronter les forces de sécurité, les participants ont réussi à sauver le frère de Sattar des agents en civils et des renseignements qui voulaient l’arrêter.
Un grand nombre de participants, dont ceux qui avaient des appareils photos et des caméras, ont été arrêtés et leurs appareils confisqués. Ils ont été transférés vers un lieu inconnu dans plusieurs minibus.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 décembre 2012
Le 14 décembre 2012
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