La Tribune de Genève, 18 décembre - Etre un opposant iranien, ce n'est pas une sinécure dans cet Irak de l'après-Saddam Hussein, où le pouvoir est contrôlé par la majorité chiite. Hier à Genève, des sympathisants des Moudjahidine du peuple se sont rassemblés pour marquer les 600 jours de leur sit-in devant le Palis des Nations.
Ils réclament en effet au Haut commissariat de l'ONU pour le réfugiés (HCR) qu'il prenne d'urgence sou s sa protection le camp irakien Liberty, où les Moudjahidine attendent d'être enregistrés par l'agence onusienne puis envoyés vers un pays d'asile, pour éviter que Bagdad ne les extrade vers l'Iran des mollahs.
Or à entendre ces manifestants, le camp Liberty, où les Iraniens ont transférés les Moudjahidine, porterait très mal son nom. "C'est une prison,! Il n'y a pas de liberté de mouvement et les conditions humanitaires minimales ne sont pas respectées", dénonce Simin Far, du comité des familles des habitants d'Achraf.
C'est au camp d'Achraf que vivaient les 3500 membres des Moudjahidine du peuple jusqu'au début de l'année. l'armée irakienne avait tenté de les en déloger par la violence en avril 2011. C'est alors qu'avait démarré le sit-in devant l'ONU à Genève.
Andrés Allemand avec ATS
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