Pressions sur les familles pour obtenir des aveux forcés des détenus
CNRI - Le régime iranien a mis sous pressions le père du prisonnier politique Abdolvahab Rigui, condamné à mort, pour qu’il blâme son fils à la télévision. S’il refuse, son fils sera exécuté. Son frère, Abdolvasset Rigui, a été pendu le 21 octobre, avec deux autres détenus dénommés Abdoljalil Kahrazehi et Yahya Chari Zehi à la prison de Zahedan (sud-est de l’Iran) pour « Moharebeh » ou guerre contre Dieu.
Par le passé déjà, le régime promettait l’annulation de la peine de mort de leurs enfants si les parents acceptaient de les condamner à la télévision, puis en s’appuyant sur ces condamnations télévisées, il faisait exécuter les détenus.
En même temps, pour augmenter la pression sur les prisonniers à Zahedan et pour les briser, le régime leur fait subir de nouvelles tortures : suspendre un prisonnier à un poteau de 1,80 m installé dans un couloir de la prison avec des menottes durant six jours et nuits ; obliger les détenus à avaler de l’huile de ricin pour provoquer des coliques et n’autoriser l’utilisation des toilettes que trois fois par jour ; réduire la ration alimentaire au minimum tout en la rendant totalement immangeable ; laisser les prisonniers souffrir du froid mordant du désert de Zahedan avec un minimum de vêtements. Ces tortures ont de terribles conséquences physiques et entrainent des douleurs rénales et digestives.
Ces tortures sont pratiquées dans le couloir et sous les yeux de tous pour créer un climat de terreur et étouffer dans l’œuf toute tentative de protestation.
Actuellement, les prisonniers sont soumis à l’enfer de la drogue par des bandes du régime. Le directeur des inspections de la centrale de Zahedan, Mohammad Naroui, a fait fortune dans le trafic de drogue en prison.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 décembre 2012
Le 16 décembre 2012
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