mercredi 26 décembre 2012

Les chrétiens d’Iran fêtent Noël dans la peur

                                                
                                                           Cathédrale d'Ispahan

Iran Focus : Le régime des mollahs organise chaque année à Noël la terreur pour les chrétiens d’Iran. Des informations font état d’attaques menées par les agents des services secrets iraniens  contre des églises et des habitations chrétiennes. Des dizaines de chrétiens convertis arrêté au cours des dernières années croupissent toujours au fond des prisons iraniennes.
La loi exige que les Chrétiens n'adoptent pas de vêtements distinctifs, ne consomment pas d'alcool et se conforment à la séparation des sexes en public. Les Chrétiens ont mal ressenti ces mesures lorsqu'elles empiètent sur leurs traditions religieuses. L'administration des écoles a toujours été une source de tension entre les Arméniens et le régime intégriste des mollahs.
Ce dernier impose que les directeurs des écoles soient des Musulmans, que tous les cours soient donnés en persan, que les cours de littérature arménienne soient en conformité avec les programmes du Ministère de l'Education Nationale et que toutes les étudiantes restent couvertes pendant les cours en portant le hijab, le voile islamique.
Les chrétiens d'Iran représentent entre 0,4 et 0,8 % de la population du pays. C'est une des plus anciennes communautés chrétiennes du Proche-et-Moyen-Orient, puisque l'Église de Perse aurait été fondée par l'apôtre Thomas. On estime à 250 000 chrétiens sur 70 millions d'habitants.
Les chrétiens d'Iran sont un groupe formé de 180 000 Arméniens, de 15 à 30 000 Assyriens et d'un petit nombre de catholiques romains, d'anglicans et de protestants convertis par des missionnaires au XIXe siècle et XXe siècle.
L'église Saint-Thaddée au nord ouest de l'Iran
Les Arméniens sont en majorité des urbains et sont concentrés à Téhéran et Ispahan ; des communautés plus petites existent à Tabriz, Arak et dans d'autres villes. Une majorité des Assyriens sont urbains, bien qu'il y ait toujours plusieurs villages assyriens dans la région du lac d'Orumieh.
Les arméniens et les syriaques sont officiellement reconnus comme des minorités religieuses dans la constitution de 1906. Pendant le XXe siècle, les chrétiens dans leur ensemble ont participé à la vie économique et sociale de Téhéran. Parmi eux, les arméniens ont particulièrement réussi à atteindre des hauts niveaux de vie et à ouvrir un certain nombre d'écoles primaires et secondaires.

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