dimanche 16 décembre 2012

Le groupe de travail de l’ONU sur les arrestations arbitraires juge à nouveau que les conditions aux camps d’Achraf et Liberty sont celles d’une prison



Maryam Radjavi : Le blocus et toutes les restrictions inhumaines et illégales au camp Liberty doivent être levés sans délai ; il faut lui donner le statut de camp de réfugiés aux normes internationales sous le drapeau des Nations Unies.
Suite à la publication du deuxième avis du groupe de travail de l’ONU sur les arrestations arbitraires, assimilant les conditions de vie à Achraf et Liberty à celles de centres de détention, en violation de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du Pacte international des droits civils et politiques, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a qualifié cet avis de certificat de honte pour tous ceux qui, par la tromperie, le mensonge et l’hypocrisie, ont imposé un déplacement forcé aux combattants de la liberté de l’Iran en les transférant à la prison Liberty.
Mme Radjavi a affirmé que malheureusement tous ces agissements illégaux et cruels ont été menés avec la complicité du Représentant spécial du Secrétaire général en Irak qui agit ouvertement en prenant le parti du gouvernement installé par les mollahs en Irak.
Soulignant que sur la base de cet avis, les violations des droits fondamentaux des résidents d’Achraf et de Liberty et la transformation de ces camps en prison ont été rapportées aux organes et mécanismes de défense des droits humains concernés, Mme Radjavi a rappelé que la prison Liberty doit être sans délai déclarée un camp de réfugiés sous le drapeau des Nations Unies. Son blocus et toutes les restrictions inhumaines et illégales doivent être immédiatement levés. Cela nécessite une action urgente du gouvernement américain, de l’Union européenne, du Secrétaire général de l’ONU, du Haut Commissariat aux réfugiés et du Haut Commissariat aux droits de l’homme.
La Résistance iranienne demande vigoureusement au Conseil de sécurité de l’ONU  de prendre en compte les deux rapports spécialisés du groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’Assemblée générale de l’ONU comme la base de son action au lieu des déclarations biaisées et totalement dénuées de vérité de Martin Kobler contre les réfugiés dans défense d’Achraf et Liberty le 29 novembre devant le Conseil de sécurité.
Dans son communiqué du 5 décembre 2012, le secrétariat du CNRI avait dénoncé les déclarations honteuses de Martin Kobler pour saper délibérément les négociations et les accords sur la vente des biens des Achrafiens, dissimuler la vérité, recourir aux mensonges flagrants et violer les droits des réfugiés dans le but d’assurer les intérêts du fascisme religieux au pouvoir en Iran et de son gouvernement fantoche en Irak.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 décembre 2012  

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