« L'ONU doit envoyer des casques bleus, soldats de la paix en Irak pour protéger les dissidents iraniens résidant au Camp Liberty de nouvelles attaques meurtrières », ont demandé deux membres de premier plan du Congrès américain le 19 septembre.
Ted Poe et Dana Rohrabacher, membres de la Chambre des Représentants, ont également appelé l'ONU à obtenir la libération immédiate des sept otages enlevés lors du massacre au Camp Ashraf, au cours duquel 52 opposants ont été assassinés.
Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, ils écrivent : « Depuis l'attaque, il a été rapporté que l'armée irakienne est l'entité qui détient les personnes enlevées en captivité. En outre, la vidéo de l'attaque récemment publiée semble identifier les tireurs comme des membres des forces irakiennes. « Au cours des négociations qui ont précédé le déplacement de l'OMPI d'Ashraf au camp Hurriya ((Liberty), les habitants ont été assurés à plusieurs reprises que s’ils acceptaient de se déplacer, ils seraient en sécurité et protégés. Depuis qu’ils se sont déplacés, 113 ont été tués dans cinq attaques différentes, toutes perpétrées par le gouvernement de l'Irak. Il devrait être évident pour tous que l’on ne peut pas faire confiance à ce dernier pour garder ces réfugiés en sécurité. »
« Tous les habitants du camp Liberty sont des personnes protégées », dit la lettre, avant d’ajouter « nous vous demandons respectueusement d'étudier la possibilité d’installer une force de maintien de la paix des Nations Unies dans le Camp Hurriya et de porter cette possibilité à l'attention du Conseil de Sécurité. »