samedi 21 septembre 2013

La grève de la faim au camp Liberty, Berlin, Londres, Genève et Ottawa entre dans sa quatrième semaine


Appel aux USA et à l’ONU pour faire libérer sans délai les 7 otages d’Achraf
Ce 21 septembre, la grève de la faim des Moudjahidine du peuple au camp Liberty en Irak qui a commencé le 1er septembre à la suite du massacre et des exécutions collectives à Achraf, vient de dépasser sa troisième semaine. Simultanément, les Iraniens épris de liberté à Genève, Berlin, Londres et Ottawa continuent eux aussi leur grève de la faim. Des Iraniens de nombreuses villes du monde, comme Washington, New York, Chicago, Los Angeles (USA), Paris (France), Stockholm et Göteborg (Suède), Oslo (Norvège), Copenhague (Danemark), La Haye (Hollande), Vienne (Autriche), Bruxelles (Belgique), Bucarest (Roumanie) et Melbourne (Australie) tiennent des sit-in et des manifestations en soutien aux habitants de Liberty et à leur revendications.
De nombreux grévistes, qui demandent la liberté immédiate des sept otages et leur retour, sont dans un état physique grave. Les grévistes appellent aussi au déploiement des casques bleus de l’ONU à Liberty et à la fourniture des équipements de sécurité (comme les 17.500 murs de protection, les casques et les gilets de protection). Ils réclament la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour mener des investigations sur la tragédie du 1er septembre et le renvoi de ses auteurs devant la justice.
Les 52 victimes du crime contre l’humanité à Achraf et les sept autres prises en otages, sont tous des “personnes protégées” en vertu de la 4e convention de Genève et selon le HCR des demandeurs d’asile qui relèvent de sa compétence ; ils avaient tous reçu des promesses de protection.
Les grévistes insistent sur le fait que cette tragédie aurait pu être évitée si les USA et l’ONU avaient tenu leurs promesses de les protéger. Ils se disent indignés par le fait que les USA et de l’ONU n’ont pris aucune mesure pratique pour sauver les 7 otages des mains des tueurs de Maliki. Ces otages risquent à tout instant d’être déportés en Iran pour y être livrés au fascisme religieux. Ils affirment qu’ils poursuivront leur mouvement jusqu’à la libération des otages et la mise en place des mesures de sécurité à Liberty avec le déploiement de casques bleus dans l’enceinte du camp.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 septembre 2013

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire