New York, 24 septembre 2013 - Le bureau des Nations Unies pour les droits humains a appelé aujourd'hui le gouvernement irakien à faire tout son possible pour élucider le sort de sept anciens habitants du camp d'Achraf, disparus depuis que le camp, qui abritait les exilés iraniens, a été attaqué le 1er septembre, faisant au moins 52 morts parmi les habitants.
«Nous sommes très préoccupés par les allégations selon lesquelles sept anciens habitants du camp d’Achraf, dont six femmes, ont été enlevés au cours des événements du 1er septembre", a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Bureau de la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), lors d'un point de presse à Genève.
«S'ils ont effectivement été enlevés, tous les efforts doivent être déployés pour obtenir leur libération sains et saufs», a ajouté M. Colville, notant que des rapports non confirmés suggèrent qu'ils sont détenus dans un lieu inconnu en Irak et risquent d'être renvoyés de force en Iran.
Le Camp d'Achraf était composé d'exilés iraniens, membres d'un groupe connu sous le nom des Moudjahidine du Peuple d'Iran.
Plus de 3.000 habitants ont été déplacés au camp Hurriya, précédemment connu sous le nom de camp Liberty, tandis que le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) procède à déterminer leur statut de réfugié, et à les réinstaller à l'extérieur du pays, en ligne avec un accord signé en décembre 2011 entre l'ONU et le gouvernement irakien.
Plus de 3.000 habitants ont été déplacés au camp Hurriya, précédemment connu sous le nom de camp Liberty, tandis que le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) procède à déterminer leur statut de réfugié, et à les réinstaller à l'extérieur du pays, en ligne avec un accord signé en décembre 2011 entre l'ONU et le gouvernement irakien.
Le camp d'Achraf a été attaqué plusieurs fois, rendant la réinstallation une priorité pour la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Irak (MANUI). Après la dernière attaque, les habitants restants ont été transférés au camp Hurriya, mais les circonstances de l'attaque restent obscures.
« Étant donné que trois semaines se sont écoulées, nous réitérons notre appel au gouvernement de faire tout son possible pour faire la lumière sur ce qui s'est passé et d'identifier les auteurs de cette tuerie», a déclaré M. Colville, tout en se félicitant du transfert des résidents restants vers Hurriya.
Il a ajouté que le HCR et d'autres ont partagé l'inquiétude suscitée par la disparition des anciens habitants et ont appelé le gouvernement à garantir leur sécurité et empêcher leur retour involontaire en l'Iran. (...)
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