jeudi 19 septembre 2013

Conférence internationale à Genève : Appel aux USA et à l’UN pour sauver les 7 otages Achrafiens, dont 6 femmes

                             
En raison de leurs obligations morales et légales envers les habitants, les USA et l’ONU ont une responsabilité vis-à-vis du massacre d’Achraf, de l’exécution collective des 52 habitants, de la torture et du mauvais traitement des 7 otages
Lors d’une conférence internationale au siège de l’ONU à Genève le 19 septembre, Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a appelé les USA et l’ONU, en particulier Mme Pillay la haut commissaire des droits de l’homme, à prendre des actions urgentes pour assurer la libération des sept Achrafiens pris en otages, dont six femmes. Il ne fait aucun doute, a-t-elle dit, que les otages sont en Irak et détenu dans une prison près de l’aéroport de Bagdad par les forces aux ordres du premier ministre irakien Maliki. Les déclarations contradictoires des autorités irakiennes visent seulement à préparer le terrain à les livrer au fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Elle a mis en garde contre un autre massacre des quelque 3000 réfugiés iraniens du camp Liberty en Irak. Elle a déclaré que la seule manière de leur garantir un minimum de sécurité consiste à installer en permanence une équipe d’observateurs et de casques bleus dans l’enceinte du camp Liberty. Elle a ajouté que pour éviter une autre catastrophe, il était absolument nécessaire de mener une enquête indépendante sur le massacre d’Achraf dans un temps délimité. Elle a appelé Navi Pillay à lancer sur le champ des investigations.
Le gouvernement américain, a dit Mme Radjavi, l’Union européenne et les Nations Unies doivent rendre clair au gouvernement irakien que réprimer des opposants iraniens en Irak et détenir des otages aura un impact profond sur leurs relations économiques et politiques.
Parmi les intervenants, figuraient outre Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, Bernard Kouchner, ancien ministre française des Affaires étrangères, Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, Dr. Jean-Charles Rielle, président du conseil municipal de Genève, Christiane Perregaux, vice-présidente de l’assemblée constituante de Genève, Tahar Boumedra, ancien directeur des droits de l’Homme de la MANUI en Irak, le Pr. Goodwin Gil, juriste et professeur à Genève de droit humanitaire, et François Colcombet, magistrat et ancien parlementaire français.
Mme Radjavi a qualifié de mesure nécessaire pour un minimum de protection à Liberty le retour des 17.500 murs en T, et le transfert immédiat d’Achraf des équipements comme des casques et des gilets, l’autorisation de construire à Liberty et la pose de doubles toits sur les baraquements. Elle a aussi appelé à garantir de droit de propriété des habitants sur leurs biens meubles et immeubles à Achraf et d’autoriser la vente de leurs biens sous la supervision du sénateur américain Torricelli, leur représentant légal.
Les participants ont condamné l’inaction des USA et de l’ONU vis-à-vis des 7 Achrafiens pris en otages par les tueurs de Maliki et de la Force Qods depuis 19 jours. Ils ont rappelé la responsabilité directe des USA et de l’ONU ainsi que des organismes internationaux de réfugiés vis-à-vis de la sécurité des otages. Ils les ont exhortés à une intervention immédiate et à des mesures pratiques pour faire appliquer le principe de non-refoulement et obtenir leur libération sur le champ.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 septembre 2013

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