vendredi 20 septembre 2013

Appel pressant à Genève pour sept opposants iraniens détenus en Irak


AFP, 19 septembre 2013 - Un appel pressant aux Nations Unies et aux Etats-Unis pour la libération de sept opposants iraniens détenus en Irak et pour la protection de tous les opposants iraniens dans un camp à Bagdad a été lancé jeudi à Genève par Mme Maryam Radjavi.
"J'appelle la Haut Commissaire aux droits de l'Homme Navi Pillay à prendre des mesures urgentes et nécessaires pour sauver ces otages, un premier pas serait un appel à leur libération", a déclaré la présidente du Conseil National de la résistance iranienne (CNRI), également dirigeante de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple (OMPI- opposition en exil) dans une réunion aux Nations Unies organisée par plusieurs ONG.
"Ces otages, six femmes et un homme, ont le statut de personnes protégées par la 4ème Convention de Genève et ils sont demandeurs d'asile. L'ONU et Mme Pillay ont la responsabilité de la protection de ces personnes", a ajouté l'opposante iranienne qui a dit craindre qu'ils soient expulsés vers l'Iran où ils "seraient torturés et disparaitraient".
Mme Radjavi a affirmé avoir "des informations de plusieurs sources sur leur présence dans une prison irakienne prés de l'aéroport à Bagdad".
Le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations unies avait fait part vendredi de ses "graves préoccupations" pour la sécurité de 7 opposants iraniens, arrêtés dans le camp d'Achraf, en Irak, et menacés d'être renvoyés en Iran.
"Après l'attaque meurtrière contre le camp le 1er septembre, le HCR reste gravement préoccupé par la sécurité des anciens résidents du camp", a indiqué le HCR.
52 personnes ont été tuées le 1er septembre dans le camp d'Achraf, au nord-est de Bagdad, selon les Nations unies, qui précisent que plusieurs d'entre elles ont été abattues alors qu'elles avaient les mains liées dans le dos.
Les Moudjahidine du peuple, dont une centaine de membres habitaient ce camp, ont accusé une unité spéciale des forces de sécurité irakiennes, dépendant du Premier ministre Nouri al-Maliki, de cette attaque.
Le gouvernement irakien a mis en place une commission d'enquête et affirme que ses forces se sont défendues après que des soldats eurent été attaqués.

"Sept résidents du camp ont disparu après le 1er septembre, sont détenus quelque part en Irak et risquent d'être renvoyés contre leur volonté en Iran. Ces sept personnes sont des demandeurs d'asiles connues du HCR", avait souligné l'agence des Nations unies.

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