L'Association des journalistes iraniens a reproché au gouvernement Rohani son indifférence devant les appels à la levée de l'interdiction qui pèse contre elle. Le 5 septembre dernier, le bureau du procureur de Téhéran a ordonné de sceller le bureau de l'association sans donner d'explication.
Des membres de l'association ont déclaré le 22 septembre à la presse : « cela fait près de trois semaines que nous avons écrit aux ministres du Renseignement, du Travail et de l'Orientation (islamique) pour demander la levée de l'interdiction. Mais nos demandes sont restées lettres mortes. »
Badr-sadat Mofidi, un membre, a expliqué que l'association avait organisé un rassemblement apolitique en 2009 et le ministère du Renseignement en a fait un prétexte, quatre ans après, pour l'interdire aujourd’hui.
Les mollahs ne tolèrent aucune activité associative libre, empêchant la création d'une société civile digne de ce nom. L'Association des journalistes iraniens a été fondée en 1997. Elle est inscrite comme ONG, mais reste interdite.
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