Washington Times, Embassy row, 16 septembre - Amir Emadi se sent trahi par l'administration Obama, qu'il accuse d'avoir abandonné son père et beaucoup d'autres exilés iraniens non armés en Irak.
« Ce n'est pas l’Amérique avec laquelle j’ai grandi à travers mes lectures » a-t-il déclaré lors d'un hommage, à Washington, samedi, à son père et aux 51 autres dissidents tués le 1er septembre par des hommes armés irakiens qui ont attaqué le camp en toute impunité, encouragé par le régime religieux de l'Iran.
« Ce n'est pas l’Amérique avec laquelle j’ai grandi à travers mes lectures » a-t-il déclaré lors d'un hommage, à Washington, samedi, à son père et aux 51 autres dissidents tués le 1er septembre par des hommes armés irakiens qui ont attaqué le camp en toute impunité, encouragé par le régime religieux de l'Iran.
M. Emadi, un citoyen américain naturalisé, accuse le Président Obama d’avoir trahi les promesses des Etats Unis de protéger les dissidents, qui ont rendu leurs armes en 2003.
Les troupes américaines ont défendu les opposants jusqu'en 2009, date à laquelle M. Obama a livré la responsabilité des rebelles désarmés aux mains d’un régime irakien de plus en plus proche de l'Iran, lequel veut que les opposants soient déportés en Iran pour y être exécutés.
La totalité des 52 dissidents tués, il y a deux semaines, possédaient des cartes d'identité américaines montrant qu'ils étaient censés être sous protection américaine.
« M. le Président, en tant que citoyen américain qui a perdu son père, j'ai une question à vous poser », a déclaré M. Emadi. « Quand les engagements écrits de l'Amérique signifieront-ils quelque chose ? Tenez votre putain de promesse. Tenez votre promesse ».
Le Département d'Etat et l'ambassade américaine à Bagdad ont dénoncé le massacre et ont exhorté le gouvernement irakien à traquer les assassins et à travailler avec les Nations Unies pour transférer les Iraniens vers d'autres pays.
La mère de M. Emadi et d’autres de ses parents font partie des plus de 3000 opposants demeurant dans le camp Liberty à Bagdad.
Lors de cet hommage, M. Emadi a été rejoint par de nombreux anciens hauts responsables américains qui soutiennent les dissidents.
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