Aujourd’hui, la grève de la faim des habitants du camp Liberty et des Iraniens à Genève, Berlin, Londres, Ottawa et Melbourne entre dans son 70e jour. La libération des sept Achrafiens pris en otage par les forces irakiennes est leur principale revendication.
Un médecin du camp Liberty, chargé de surveiller la santé des grévistes au jour le jour a écrit dans une lettre à la Haut commissaire des droits humains de l’ONU : « La plupart des hommes et des femmes en grève de la faim ont perdu 20% de leur poids (…) Ils souffrent d’insomnie, de maux de tête, de vertiges, de troubles de la vue et de l’ouïe, de perte musculaire, de douleurs osseuses et articulaires, de manque de concentration.
« Je peux vous mentionner divers cas (…) leur vie est sérieusement en danger. Cette question concerne plus spécialement les femmes en grève de la faim. »
Il a ajouté que les habitants de Liberty sont « sur le point d’être victimes d’une catastrophe humanitaire, qui se déroule sous les yeux de la communauté internationale. Il est donc nécessaire que vous preniez des actions urgentes pour empêcher cette catastrophe. »
Parmi les grévistes de la faim se trouvent de nombreux membres des familles des otages et des victimes du massacre du 1er septembre.
Les manifestants réclament également une enquête indépendante sur le massacre commis au camp d'Achraf où 52 membres de l'OMPI ont été exécutés par les forces irakiennes inféodées aux mollahs d'Iran.
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