Par Europe1.fr avec Reuters - 17 novembre 2013
François Hollande a posé dimanche à Jérusalem quatre conditions à la conclusion d'un accord intermédiaire sur la question du nucléaire militaire iranien, qui doit faire de nouveau l'objet de discussions cette semaine à Genève. Lors d'une conférence de presse après un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président français a rappelé la position de fermeté de la France sur ce dossier.
François Hollande a posé dimanche à Jérusalem quatre conditions à la conclusion d'un accord intermédiaire sur la question du nucléaire militaire iranien, qui doit faire de nouveau l'objet de discussions cette semaine à Genève. Lors d'une conférence de presse après un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président français a rappelé la position de fermeté de la France sur ce dossier.
"Ces derniers jours, il y a eu des avancées, elles sont incontestables mais elles ne sont pas parues suffisantes", a-t-il déclaré. "Nous ne voulons rien autoriser qui pourrait être un doute sur les intentions de l'Iran", a-t-il ajouté. "Nous maintiendrons la pression".
L'une des conditions posées par François Hollande est le placement sous contrôle international de "l'intégralité des installations nucléaires iraniennes". Il a aussi demandé la suspension de l'enrichissement d'uranium à une concentration fissible de 20%, ainsi que la réduction des stocks existants.
Le France demande, enfin, l'arrêt de la construction du réacteur de recherche d'Arak, installation qui inquiète l'Occident dans la mesure où, une fois achevé, elle pourra produire des substances susceptibles de servir à la fabrication de bombes nucléaires. "Voilà les points qui sont pour nous essentiels comme garanties d'un accord", a conclu le président français.
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