Ces derniers jours plusieurs villes en Iran ont été le théâtre de protestations hostiles au pouvoir de la part des ouvriers, des étudiants et des familles de prisonniers politiques.
A Marivan (ouest de l’Iran), les habitants se sont rassemblés pour protester contre les nombreuses exécutions de prisonniers politiques kurdes. Plusieurs manifestants ont été arrêtés.
Le 4 novembre, un détenu politique kurde, Chirkou Maarefi, a été exécuté le 26 octobre, ainsi qu’un autre Habibollah Golparipour, sans que les familles ou les avocats en aient été informés.
A Asalouyeh (un port industriel du Golfe persique), les ouvriers ont manifesté ces derniers jours à plusieurs reprises contre la décision d’arrêter plusieurs projets d’extraction de gaz. Si cette décision est confirmée, 90 ouvriers perdront leur emploi.
Les étudiants de l’université de Téhéran ont perturbé le discours d’un dignitaire du régime, en scandant « mort au dictateur ». Il avait pris la parole pour vanter les réussites du régime. Dans son discours, il avait notamment prétendu que « les avancées réalisées en Iran sont 17 fois plus importantes que celles des Etats-Unis. »
A Bandar-Abbas (chef-lieu de Hormozgan, dans le sud de l’Iran), 300 étudiants ont manifesté le 2 novembre pour protester contre la mauvaise gestion de leur université.
A Ispahan, le 4 novembre, plusieurs centaines d’agriculteurs se sont rassemblés devant le gouvernorat de la ville pour protester contre le non paiement des subventions gouvernementales pour l’irrigation des terres.
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