Le 7 novembre, Amnesty International a exprimé ses vives inquiétudes sur l’état de santé de Reza Shahabi, membre de la direction du syndicat des conducteurs de bus de la Régie des transports de Téhéran. Selon Amnesty, Reza Shahabi a un besoin urgent de soins médicaux qui ne peuvent lui être donnés en prison.
Dans un communiqué publié le 8 novembre, Amnesty précise : « Reza Shahabi est détenu à la prison d’Evine. Le 19 octobre, il a été transféré à l’hôpital, car il souffrait d’une douleur aigue aux reins et d’une insensibilité du pied gauche. Dans une lettre adressée aux autorités pénitentiaires, les médecins hospitaliers ont souligné que M. Shahabi doit être soigné à l’extérieur de la prison. »
Amnesty indique que Reza Shahabi a été ramené en prison. Les médecins ont dit que s’il ne bénéficie pas de soins adéquats, il risque de perdre l’usage de la moitié gauche du corps.
Reza Shahabi a été arrêté en juin 2011. Accusé d’« activités anti-régime », il a été condamné à 6 ans de prison.
En mai 2012, les médecins l’ont opéré à la colonne vertébrale.
Pour protester contre l’attitude inhumaine des autorités, notamment leur refus de lui accorder une permission de sortie de prison pour motif médical, Reza Shahabi a observé une grève de la faim.
Au mois de novembre, le secrétaire général de la Fédération internationale des ouvriers du transport a adressé une lettre à Hassan Rohani dans laquelle il a demandé la libération de Reza Shahabi.
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