A l’aube du 4 novembre, le prisonnier politique kurde Chirkouh Maarefi, 32 ans, originaire de Baneh, a été exécuté à Saghez (nord-ouest de l’Iran) après cinq années de réclusion et de tortures dans les geôles des mollahs.
L’appareil judiciaire qui l’a privé, comme les autres prisonniers politiques, de toute procédure équitable, l’a condamné à mort pour son soutien à l’organisation Komaleh, l’accusant de « guerre contre Dieu » Les instances internationales, comme Amnesty, avaient appelé à suspendre cette condamnation.
La pendaison de Chirkouh Maarefi intervient neuf jours à peine après l’exécution de 18 prisonniers politiques kurdes et baloutches dans les prisons d’Oroumieh (nord-ouest de l’Iran), Zahedan (sud-est de l’Iran) et Salmas (ouest de l’Iran), accusés de « guerre contre Dieu ». Habibollah Golparipour, qui avait 29 ans, et Reza Esmaïli (Mamadi), âgé de 34 ans, figuraient au nombre des prisonniers politiques kurdes exécutés sous cette accusation.
Par ailleurs, Zaniyar et Loqman Moradi, 25 et 27 ans, deux autres détenus politiques kurdes, incarcérés à Gohardacht en banlieue de Téhéran, risquent à tout moment d’être exécutés.
La montée des exécutions, en particulier de prisonniers politiques, montre combien parler de modération à propos de ce régime barbare est trompeur et vide de sens. Incapable de contrer la nuée de crises qui l’assaille sur le plan intérieur et international, et alors que la guerre des loups pour le pouvoir prend chaque jour de nouvelles dimensions, le régime cherche en intensifiant la répression, en particulier les exécutions, à contenir la colère populaire et par-delà, son renversement inéluctable.
La Résistance iranienne appelle la communauté internationale à condamner vigoureusement ces exécutions. Elle demande le renvoi du dossier de violation sauvages des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU et de traduire en justice les dirigeants de ce régime pour crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 novembre 2013
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