La Résistance iranienne appelle toutes les organisations internationales de défense des droits humains à prendre des mesures urgentes et efficaces pour sauver la vie de six prisonniers politiques détenus dans les prisons de Ghezel-Hessar et Gohardacht à Karadj (banlieue de Téhéran) et celle de Tabriz (nord-ouest de l’Iran). Ils se trouvent dans un état critique en raison de leur grève de la faim.
Quatre détenus kurdes sunnites répondant aux noms de Hamed Ahmadi, Kamal Molaï, Jamshid et Jahangir Dehghani (deux frères), condamnés à mort uniquement pour leurs convictions religieuses, en sont le 5 juillet à leur 24e journée de grève. Ils demandent l’annulation de leur peine de mort et leur retour à la prison de Gohardacht. Ils souffrent d’épuisement, d’une chute brutale de la tension et de saignements intestinaux. Hamed Ahmadi et Jahangir Dehghani ont perdu connaissance ces derniers jours.
Les autorités ont maintenu ces prisonniers en uniformes de condamnés à mort et en isolement. Pour leur imposer des tortures psychologiques, on leur dit qu’ils vont être menés à la potence. On leur refuse tout autre vêtement, tout équipement et même des couvertures pour les forcer à cesser leur grève de la faim.
Les familles de ces 4 détenus ont aussi cessé de s’alimenter depuis 11 jours, pour protester contre ces peines de mort et le transfert de leurs proches à Ghezel Hessar où sont internés les prisonniers de droit commun.
Le détenu politique Reza Chahabi, membre du syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran, est lui aussi en grève de la faim depuis 35 jours et son état se dégrade sérieusement. Il proteste contre son transfert de la section 350 d’Evine à la prison de Gohardacht depuis le 1 juin. Latif (Araz) Hassani, un prisonnier politique de Tabriz est lui en grève de la faim depuis 48 jours pour protester contre les violations des droits des détenus politiques. Il est dans un état grave et souffre de problèmes cardiaques.
Les autorités ont maintenu ces prisonniers en uniformes de condamnés à mort et en isolement. Pour leur imposer des tortures psychologiques, on leur dit qu’ils vont être menés à la potence. On leur refuse tout autre vêtement, tout équipement et même des couvertures pour les forcer à cesser leur grève de la faim.
Les familles de ces 4 détenus ont aussi cessé de s’alimenter depuis 11 jours, pour protester contre ces peines de mort et le transfert de leurs proches à Ghezel Hessar où sont internés les prisonniers de droit commun.
Le détenu politique Reza Chahabi, membre du syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran, est lui aussi en grève de la faim depuis 35 jours et son état se dégrade sérieusement. Il proteste contre son transfert de la section 350 d’Evine à la prison de Gohardacht depuis le 1 juin. Latif (Araz) Hassani, un prisonnier politique de Tabriz est lui en grève de la faim depuis 48 jours pour protester contre les violations des droits des détenus politiques. Il est dans un état grave et souffre de problèmes cardiaques.
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