Ils empêchent les infirmiers et les interprètes de les accompagner
CNRI - Les forces irakiennes aux ordres du cabinet du Premier ministre ont empêché ces dernières semaines sous divers prétextes le transport de malades vers les hôpitaux de Bagdad. Beaucoup de ces malades sont dans un état grave ou atteint d’un cancer et ont besoin de soins urgents ou d’interventions chirurgicales.
1- Le 15 juillet, ils ont empêché un infirmier et un interprète d’accompagner à l’hôpital un malade grave, Reza Jalali. Incapable de s’y rendre seul tant son état est critique, le malade à dû annuler son rendez-vous.
2- Le 16 juillet, dans une autre mesure répressive, ils ont empêché des infirmiers et des interprètes d’accompagner deux malades du cancer, Mahmoud Vahidi et Abdol-Ali Ghanbari et ont demandé un changement d’accompagnateurs. Or ces malades nécessitent la présence constante d’infirmiers au fait de leur maladie et de leurs besoins. Cependant, les habitants de Liberty ont accepté de leur donner de nouveaux accompagnateurs, que les agents irakiens ont encore refusés. Ce n’est qu’après un troisième changement que les malades ont pu quitter le camp et se rendre avec un grand retard à l’hôpital.
3- Déjà le 10 juillet, ils avaient empêché un malade d’être accompagné et comme ce dernier n’était pas en mesure de partir seul, son départ pour l’hôpital avait été annulé.
4- Ce jour-là, les forces irakiennes avaient retiré à un malade ses équipements respiratoires et ne les lui avaient pas rendus. Ceci avait entrainé de nombreuses difficultés pour le patient. Cet incident a aussi été rapporté à la MANUI.
Cela fait près de six ans que le gouvernement irakien impose en blocus médical aux habitants d’Achraf et de Liberty qui a couté la vie à 20 malades. Il s’agit d’une torture physique contre des malades et d’une torture psychologique pour l’ensemble des habitants du camp. Les responsables de ces tortures doivent en répondre devant la justice.
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