La jeune dessinatrice et activiste civile, Atena Farghadani, qui a été récemment libérée de la prison d'Evine, a dessiné des caricatures de ses codétenues. Dans son essai poétique à leur sujet, voici ce qu'elle écrit en partie :
« Les lignes font une fois de plus, un nouveau miracle alors qu'elles se souviennent des amies qui ont été incarcérées dans un anonymat durable sans louanges. Elles n'avaient ni gloire, ni ennemi, ni même un rival. Elles se sont mis au défi de rester dans une seule chaîne, la chaîne de « l'humanité »
Je ferme mes yeux. Leurs visages apparaissent dans mon esprit ... Mes doigts embrassent un crayon blessé, cette fois encore plus fermement qu'auparavant, et le crayon commence à danser sur le papier...
J'entends leur voix emplir mes oreilles lorsqu'elles ont tranquillement chanté avec l'espoir de me dire adieu au dernier moment ... Mais leurs voix étaient déterminées quand elles ont chanté l'hymne de « mon copain de l'école élémentaire »... Et je les ai juste embrassées alors que je quittais mes amies inconnues dans la prison d'Evine .... Maryam Naghash Zargaran, Afarin Chitsaz, Maryam Akbari Monfared, Fahimeh Arafi, Reyhaneh Haj Ibrahim, Zahra Zehtabchi, Ziba Poor Habib, et Sedigheh Moradi ... »
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