Les sentences de Hossain Rajabian, cinéaste iranien, Mehdi Rajabian et Yousef Emadi, deux musiciens ont été transférés auprès de la branche exécutive, et ils sont sur le point d'être emprisonnés. Selon Hrana, Hossain Rajabia, Mehdi Rajabian et Yousef Emadi, trois artistes qui ont été condamnés à trois ans de prison et 200 millions d'amende IRR chacun, par la branche numéro 54 de la cour d'appel ont été conduit à la branche numéro un de la cour exécutive.
Les suites de ce transfert, sont l'emprisonnement.
HRANA avait déjà signalé que ces trois artistes avaient été condamnés à 6 ans de prison et à des amendes par la branche 28 du tribunal révolutionnaire présidée par le juge Moghiseh, sur des accusation de blasphème et de sacrilège, mais ces peines ont été réduites à trois ans avec sursis et à 200 millions d'amende IRR.
Hossain Rajabian, cinéaste iranien et photographe a composé son premier long métrage sous le nom de « Mosallas Vajgoun (triangle à l'envers)» et pour protester contre ces condamnations publiées gratuitement.
Amnesty International a récemment demandé l'annulation des peines pesant sur ces artistes et a annoncé que Hossain Rajabian, cinéaste iranien et deux musiciens, Mehdi Rajabian et Yousef Emadi ont été condamnés à la prison pour leurs activités artistiques et que s'ils se sont emprisonnés, ils seront considérés comme des prisonniers de conscience.
Mehdi Rajabian, Hossain Rajabian et Yousef Emadi ont été arrêtés sur leur lieu de travail à Sari. Ils ont été enfermés dans un lieu inconnu pendant 18 jours, où ils ont été harcelés et torturés y compris par choc électrique, puis ils ont été transférés au quartier 2-A, du département de l'IRGC, dans la prison d'Evine.
Ils ont été libérés après deux mois d'interrogatoires et d'isolement moyennant le paiement d'une caution de 2 milliards de IRR.
Selon une source bien informée, ils étaient soumis à des pressions lors d'interview télévisées, et ont été menacés que s'ils n'avouaient pas, ils seraient condamnés à la prison à vie.
Ces trois artistes ont été condamnés à 6 ans de prison et à des amendes par le tribunal de première instance, pour « propagande contre le régime et blasphème », au sein de la branche 28 du tribunal révolutionnaire en décembre 2015.
Une source bien informée a déclaré au journaliste de Hrana : "Le procès n'a duré que quelques minutes et en l'absence d'avocat. Il n'y avait donc aucune possibilité de se défendre ».
La cour d'appel a traité cette affaire en janvier 2016, au sein de la branche numéro 54, présidée par le juge Babayi.
Ils ont été privés d'avocat au cours de l'ensemble du traitement de leur affaire et même auprès de la cour d'appel, le juge leur a dit que le fait d'avoir un avocat était « dénué de sens », ce qui les a obligé à tout expliquer eux-mêmes. En dépit de leur explication selon laquelle leurs aveux ont été obtenus sous la contrainte, ces derniers ont été utilisés comme des preuves contre eux.
165 musiciens, cinéastes, universitaires et militants, ont signé une pétition et ils ont exprimé leurs préoccupations et se sont plaint des lourdes peines prononcées contre Mehdi Rajabian, compositeur de musique Se-Tar (instrument de musique), joueur et fondateur de la presse Barg Musique ; Hossain Rajabian, cinéaste et Yousef Emadi, compositeur de musique. Ils ont demandé la liberté immédiate et inconditionnelle de ces artistes et à mettre un terme à ce type de comportements envers les artistes.
Source : Hrana
Source : Hrana
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