lundi 26 juin 2017

265 membres du Parlement européen condamnent les violations des droits de l'homme en Iran - Vidéo

Appel à la mise sur la liste noire des gardiens de la révolution iraniens (CGRI / Pasdaran)
Aujourd'hui, nous annonçons que 265 membres du Parlement européen ont apporté leur soutien à une déclaration conjointe sur les droits de l'homme en Iran. Mes collègues qui ont signé cette déclaration sont issus de tous les groupes politiques au Parlement européen, incluant 4 vice-présidents du parlement et 23 présidents de commissions parlementaires et de délégations.

Cela montre clairement que lorsque la question des violations des droits de l'homme, de la répression des femmes et des minorités et le soutien du régime iranien au terrorisme sont concernés, nous sommes tous unis.
Récemment, le régime iranien a organisé une élection présidentielle. Nous estimons qu’il s'agissait d'un simulacre d’élection parce qu'il n'y avait pas de candidats de l'opposition et que les électeurs avaient simplement le choix entre plusieurs mollahs.
Hassan Rohani qui entame son deuxième mandat, n'est ni modéré ni réformiste. Au cours de ses 4 premières années à la tête du pays, l'Iran était le pays qui détenait le record du plus grand nombre d'exécutions par habitant.
Le ministre de la Justice de Rohani est un meurtrier impénitent, ancien membre du « Comité de la mort » qui a décidé de l’exécution de plus de 30.000 prisonniers politiques en 1988, dont la plupart appartenait au principal mouvement d'opposition, l'OMPI.
Par conséquent, nous avons appelé le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et le Conseil des droits de l'homme à installer une commission d'enquête sur le massacre de prisonniers politiques en 1988 en Iran.
Nous avons également demandé à nos gouvernements européens de conditionner leurs relations avec l'Iran à l’arrêt des exécutions et à l’accomplissement de progrès clairs concernant les droits de l'Homme et les droits des femmes.
En outre, nous sommes très préoccupés par le rôle néfaste joué par le régime iranien dans la région. Le Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne (CGRI/pasdaran) est notamment actif en Syrie et en Irak et doit être mis sur les listes noires internationales.
Les pasdaran gèrent également la plupart de l'économie iranienne. Donc, nos entreprises européennes qui veulent signer des accords économiques avec l'Iran risquent fortement de traiter directement ou indirectement avec le CGRI, qui est véritablement une organisation terroriste.
Pour exprimer notre solidarité avec l'opposition démocratique iranienne, je participerai au rassemblement « Pour un Iran libre » qui se tiendra à Paris le 1er juillet, où je présenterai le soutien de 265 membres du Parlement européen pour cette déclaration conjointe. Nous encourageons vivement nos gouvernements européens et l'UE à suivre notre déclaration.
Gérard Deprez, eurodéputé 
Président des Amies d’un Iran Libre au Parlement Européen

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