vendredi 23 juin 2017

Iran: Le prisonnier politique Ali Moezi transféré au 8e quartier du prison Téhéran

 Appel d’URGENCE pour sa libération
La Résistance iranienne vient de lancer un appel d’urgence à toutes les instances internationales de défense des droits de l’Homm pour contrecarrer les nouvelles machinations judiciaires contre le prisonnier politique Ali Moezi, 66 ans, et pour libérer immédiatement celui-ci, sans aucune condition préalable.

Bien que ce détenu a terminé de purger sa peine depuis deux ans, le pouvoir en place s’abstient de le libérer en ayant recours à la reconstitution d’un nouveau dossier judiciaire contre lui. Ancien prisonnier politique des années 80, père de deux résistantes qui ont vécues dans le Camp d’Achraf, Ali Moezi a été écroué et libéré à maintes reprises. Il a subi de longues années de prison et de tortures et il est atteint de nombreuses maladies, dont un cancer de prostate, une hémorragie digestive basse (HDB), une tumeur de la vessie et des problèmes rénaux. Il est cependant privé de tout soin médical par les autorités carcérales.
Dimanche 28 mai, les gardes de la prison ont tenté d’amener Ali Moezi au tribunal, pieds et poings menottés et vêtu de l’uniforme des prisonniers. Celui-ci a contesté ce comportement humiliant et s’est abstenu de se rendre au tribunal. Ce scénario a été repris lundi 19 juin et a abouti encore une fois au refus du détenu de se déplacer. C’est ensuite, que le prisonnier politique a été transféré du 6e au 8e quartier du prison Téhéran, dans lequel les conditions de vie sont bien plus déplorables. Cet espace carcéral est réservé aux grands criminels.
Conformément aux peines prononcées par les tribunaux du pouvoir en place, Ali Moezi aurait dû être libéré en printemps 2015. La justice des mollahs le garde sous les verrous, sous prétexte de « propagande contre le pouvoir en place ».
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 20 juin 2017

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