vendredi 23 juin 2017

Torture d’enfants autistes dans un centre de réadaptation : les dirigeants du régime iranien ne sont pas responsables

 Les enfants atteints d’autisme sont blessés et harcelés dans un centre à Machhad, selon une information récente qui a choqué l’opinion publique. Après les révélations de torture sur les enfants autistes dans la ville de Machhad (au nord-est du pays), le vice-directeur du département de réadaptation de l’organisation du ministère de la Santé, a accusé le ministère de la Santé de méfaits.

La semaine dernière, des rapports de doléances de plusieurs familles dont les enfants autistes ont été torturés et harcelés par le centre de réadaptation à Machhad ont fait surface. Selon les informations révélées, il y a des indications de fractures des os, de saignements au niveau de la gorge et des signes de passage à tabac sur trois enfants qui ont été harcelés brutalement dans ce centre.

Dans cette affaire, la question est, selon le vice-directeur des affaires de réadaptation de l’organisation de la santé du régime, de savoir si le ministère de la Santé a été négligent dans la mise en œuvre de son devoir de supervision ou si ce sont les familles des enfants autistes qui auraient dû faire attention à la permission du centre lorsqu’ils ont déposé leurs enfants en plus de l’accord de principe donné au centre.
Il y a deux ans, la publication d’un rapport sur les maltraitances et tortures infligées aux enfants handicapés dans un établissement officiel situé près de Téhéran a provoqué une vague d’indignations dans la société iranienne. L’agence de presse gouvernementale Mehr a publié le 29 août 2015 les déclarations de plusieurs parents dont les enfants souffrants d’handicapes mentales ont été placés dans un centre spécialisé, situé dans la banlieue de Téhéran. Ces parents ont découvert que dans ce centre, leurs enfants ont été systématiquement maltraités et même torturés.
Selon ces médias, les inspecteurs ont notamment découvert que les responsables de ce centre utilisaient des chiens pour faire peur aux enfants et que ces derniers étaient enchaînés à leur lit. Un rapport sur ce centre précise que ces dernières années, sur les 139 enfants handicapés prises en charges dans ce centre, 14 enfants ont décédé.
La situation de ce centre est un exemple de la dégradation générale des services publics sous le régime des mollahs qui utilise une grande partie du budget de l’Etat pour financer son appareil de répression et ses ingérences dans les pays de la région, notamment en Syrie, en Irak et au Yémen.

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