mardi 27 juin 2017

Gravement malade, Abdolfatah Soltani a enfin bénéficié d’un congé pénitentiaire en Iran

 Abdolfatah Soltani, avocat et défenseur des droits humains emprisonné en Iran a bénéficié d’un congé pénitentiaire de quatre jours dans sa sixième année d’incarcération à la prison d’Evine de Téhéran.
D’après une source proche du détenu, M. Soltani qui est incarcéré depuis 2011 dans le quartier 350 de la prison d’Evine, avait précédemment demandé une autorisation de sortie pour l’anniversaire du décès de sa mère au mois d’avril, mais cette demande a été rejetée par les autorités.

M. Soltani est dans un état de santé fragile. Il souffre d’une colite nerveuse et de fluctuations de la pression artérielle. Après six ans de prison ferme, sa demande de libération conditionnelle a été rejetée sans qu’aucune attention n’y soit prêtée.

Cet avocat défenseur des droits humains a été interpellé le 10 septembre 2011 pour avoir accepté le prix des droits humains de Nuremberg en Allemagne, ainsi que pour avoir accordé des interviews à des médias étrangers sur ses clients et pour sa participation à la fondation du centre de défense des droits humains en Iran. Il a été condamné à 18 ans de prison ferme et 20 ans d’interdiction d’exercer son métier d’avocat. Cette peine à été réduite à dix ans de prison ferme et deux ans d’exclusion de sa profession par la cour d’appel.
En raison des conditions désastreuses de la prison, de la qualité abominable de l’eau et d’une sous-alimentation, ce prisonnier politique a perdu ses dents, souffre d’anémie, de pressions nerveuses et d’une grave colite nerveuse.

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