Les mollahs ont repris le rythme de trois exécutions par jour en Iran. Depuis la fin du Ramadan ils se dépêchent de rattraper le temps perdu. Entre le 1er et le 12 juillet, ils ont exécuté au moins 42 personnes, dont une femme, la 78e sous la présience de Rohani.
Ayant à peine pris le temps de pendre deux hommes en place publique - la 13e et 14e pendaisons de rue en 2017, les bourreaux ont accéléré la cadence. Ce 12 juillet, on relève 9 pendaisons : une à Oroumieh, une à Hamedan et sept d'un coup à Karadj.
On ne sait pas si le pire est cette escalade de violence d'Etat qui endeuille le pays, ou l'indifférence des puissances démocratiques qui ne pipent mot sur cette boucherie. Il serait pourtant si simple pour elles d'exiger au bas des contrats une clause d'éthique : la fin des exécutions en Iran.
Leur grosse erreurs est de croire qu'elles ont besoin de relations économiques avec le régime en faillite des mollahs, alors que c'est le régime iranien qui a un avide besoin de ces contrats. Rien de plus simple alors de leur imposer des conditions.
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