Mohammad-Ali al Hosseini, un mollah libanais à la solde de Téhéran, a fait son retour aux sources pour se mettre une fois de plus au service de la force Qods des gardiens de la révolution et du ministère du Renseignement iranien (Vevak) ainsi que du Hezbollah.
Suite au succès du grand rassemblement des Iraniens à Villepinte (Paris Nord) le 1er juillet, le Vevak pris de panique a été contraint d’ôter le masque d’un mollah à sa solde en le poussant à s’asseoir aux côtés d’agents notoire du Vevak pour propager des calomnies sur la Résistance iranienne. Il est donc apparu aux côtés de Ghorbanali Hossein-Nejad, Mohammad Karami, Issa Azadeh, Batoul Soltani, Reza Djebeli, Davoud Baghervand, Zahra Moïni, Ali-Akbar Rastgou, Mohammad-Hossein Sobhani, Mehdi Khochal et Mohammad Karami, le 8 juillet 2017, dans le sous-sol du restaurant « Téhéran » qui appartient au Vevak dans le 15e arrondissement de Paris.
Certains de ces agents, dont les documents ont été déjà dévoilés sur leur mercenariat, ont été arrêté pour des crimes dans différents pays.
Ghorbanali Hossein-Nejad a été recruté pour collecter des renseignements sur le camp d’Achraf en Irak avant le massacre perpétré dans ce camp en septembre 2013. Photos et détails avaient été rendus publics à l’époque par la Résistance iranienne. En juin 2015, venus avec d’autres agents rassembler des renseignements sur les bureaux du Conseil national de la Résistance iranienne à Auvers-sur-Oise, il avait été arrêté par la gendarmerie et avait avoué avoir été payé pour sa mission par Ahmad Zarif, un officier du Vevak, chargé des renseignements, attaché à l’ambassade des mollahs à Paris.
Mohammad-Hossein Sobhani a été arrêté à Paris en juin 2007 pour agression à l’arme blanche contre des réfugiés iraniens.
Reza Djebeli a été arrêté par la police alors qu’il était envoyé de Téhéran en Irak muni d’un passeport iranien que le Vevak lui avait fourni, pour participer à des crimes contre les membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) au camp d’Achraf. Il a été plus tard poursuivi pour kidnapping d’enfant au Canada.
Le mollah libanais al-Hosseini est arrivé à Paris en provenance de Beyrouth le 6 juillet dans un voyage organisé par Ahmad Zarif (du Vevak). Ses frais de voyage et de séjour sont payés par Ahmad Zarif, par le biais de Ghorbanali Hossein-Nejad. C’est Hossein-Nejad qui est allé l’accueillir à l’aéroport, avec un autre agent, pour le déposer à l’hôtel Etoile Saint-Honoré à Paris.
Des autorités et personnalités politiques de pays arabes affirment que ce mollah mercenaire qui réside dans la banlieue sud de Beyrouth contrôlé par le Hezbollah et la force Qods, tente de cacher son jeu en se collant aux Etats arabes de la région.
Le mollah al-Hosseini a vécu une dizaine d’années à Qom en Iran et a été membre du Hezbollah. Après son retour d’Iran et sa prise de position contre le Hezbollah, il s’était engagé « contre le terrorisme et le despotisme religieux incarnés par le régime du Guide suprême d’Iran » en solidarité avec l’OMPI. Il avait alors précisé : « toute proximité et relation avec le régime iranien et ses mercenaires est une grande trahison. » (Document daté du 28 aout 2007).
Il a lui-même rappelé à plusieurs reprises cette ligne rouge dont le franchissement est une trahison, notamment le 29 septembre 2008, le 23 octobre 2014 et le 2 juin 2015.
Malgré l’encerclement inhumain et les conditions difficiles qu’ils connaissaient à Achraf et Liberty, les Moudjahidine du peuple ont répondu favorablement aux appels insistants de ce mollah pour l’aider « à financer le séminaire Bani Hachem au Liban » (les reçus existent). Quand ce mollah a été arrêté au Liban, l’OMPI a assuré tous ses frais de justice, d’avocat et de sa famille et l’a soutenu à fond. Après sa sortie de prison en 2014, il a insisté sur un mode de harcèlement pour recevoir de l’aide de l’OMPI jusqu’en mars 2017. (Ses mails quotidiens sont disponibles).
Finalement ce mollaha brisé son engagement de résister au terrorisme et au despotisme du Guide suprême, avant de le déclarer caduc dans un mail du 13 mars 2017. Il a pourtant continué à faire du chantage au quotidien pour extorquer de l’argent à l’OMPI, qui ne lui a pas répondu et a coupé ses relations. Al-Hosseini a même été jusqu’à écrire dans un mail de ne pas lâcher l’OMPI tant qu’elle ne lui versera pas en une semaine la somme de 30.000 dollars (Document disponible).
Ce mollah vendu est en contact avec des agents du Vevak et de la Force Qods à Beyrouth, Doha et Paris. Il a effectué plusieurs voyages au Qatar, a participé à des réunions organisées par les services concernés où il est intervenu après avoir été payé. L’an dernier, il a été l’hôte de ce service dans un hôtel parisien pendant deux semaines.
A la veille du rassemblement de la Résistance iranienne, ce mollah mercenaire avait joué le jeu dégoûtant du Vevak sur la question d’Ahwaz et du Khouzistan (province du sud-ouest de l’Iran) en prétendant, le 19 juin, avoir « demandé à Maryam Radjavi la persane, de reconnaitre le gouvernement arabe d’Ahwaz et les ilots des Emirats, ce qu’elle a refusé». Une prétention totalement mensongère avancée par ce mollah mythomane. La position de la Résistance iranienne sur nos compatriotes d’Ahwaz a toujours été claire. La Résistance ne permet à quiconque de jouer avec les droits du peuple. Ces jeux ne servent que les intérêts du régime iranien et d’instruments contre la Résistance iranienne et nos compatriotes arabes d’Ahwaz.
Le 24 janvier 2016, il avait pourtant publié un communiqué très explicite à ce sujet. L’OMPI avait alors exigé une position claire sans la moindre ambiguïté comme condition de la poursuite des relations et de l’aide financière (document disponible). Dans ce texte il avait alors écrit : « la nécessité pour les Ahwazis de collaborer et de se solidariser avec l’ensemble du peuple iranien en particulier le CNRI » et « l’importance d’éviter toute tendance séparatiste dans les relations avec nos frères et les Ahwazis » et leur demande « d’entretenir les meilleurs relations de collaboration avec leurs frères au sein du CNRI afin de réaliser l’unique but de libération de l’Iran des bandes criminels au pouvoir » puisque « les services de renseignements du régime du Guide suprême agissent selon le principe de « diviser pour régner » pour diviser les composantes du peuple uni d’Iran ». (Document disponible).
Commission de la sécurité et de l’anti-terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 juillet 2017
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