En Iran, dimanche 9 juillet, quatre prisonniers auraient été transférés en isolement cellulaire en prévision de leurs exécutions.
Selon des sources proches, l'un des prisonniers est détenu dans la prison de Mahabad et a été condamné à mort pour des accusations liées à la drogue. Ce prisonnier a été identifié et il s’appelle Sheikh Morad Ebrahimi (photo ci-dessous).
« Sheikh Morad a été arrêté il y a cinq ans, pour possession et trafic de deux kilogrammes de morphine. Il a été condamné à mort alors même qu’il n'avait pas de casier judiciaire. Il est le père d'une fillette de sept ans atteinte d'autisme aigu », a indiqué une source informée à « Iran Human Rights ».
Les trois autres prisonniers sont détenus dans la prison centrale de Hamadan pour des accusations liées à la drogue. « Iran Human Rights » connaît l'identité de l'un des prisonniers : il s’agit de Masoud Joodaki, accusé de possession de 10 kilogrammes de méthamphétamine en cristaux.
Ces prisonniers sont en danger imminent d'exécution pour des accusations liées à la drogue, alors qu’au même moment, des membres de la commission juridique du parlement iranien examinent un projet de loi demandant que la condamnation à la peine de mort pour de nombreux détenus accusés de trafic de drogue soit annulée. Précédemment, les membres du parlement avaient demandé au pouvoir judiciaire de ne pas mettre en œuvre la peine de mort pour les détenus accusés de délits liés à la drogue jusqu'à ce que le projet de loi ait été réexaminé et approuvé.
Source : Iran Human Rights
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