jeudi 17 août 2017

Iran : Torture et peine de mort pour un autre adolescent

 Mehrab Eyvazi, un adolescent qui a été arrêté à l’âge de 17 ans avec neuf autres, a été condamné à mort par le tribunal du régime pour meurtre. Selon les rapports, en plus d’avoir été violemment battu et mutilé au poste de police, il a également été menacé de viol.
M. Eyvazi n’avait pas encore 18 ans au moment de son arrestation, mais la médecine légale a attesté sa maturité mentale et rationnelle en dépit de son statut de mineur, ce qui a servi de fondement au verdict de la condamnation à mort.

Un membre de la famille de Mehrab, a déclaré dans une interview : « Mehrab a été emmené avec d’autres au bureau des Renseignements après avoir été arrêté. Ils ne lui ont pas permis de communiquer avec sa famille pendant un long moment. Il n’a même pas eu droit à un avocat. Il a été tellement battu lors de l’interrogatoire qu’il ne pouvait même pas bouger. »
Cette source ajoute : « Mehrab, après avoir pris contact avec la famille, a affirmé qu’on l’a mis à nu et obligé à se coucher par terre, pendant qu’on le filmait, et quelques autres traitements dégradants lui ont été infligés et on l’a menacé de viol. »
« Mehrab a même dit tout ceci au juge, et a déclaré qu’on lui avait extorqué les aveux sous la pression, mais le juge lui a répondu que de telles choses ne se font pas dans le système islamique, et a implicitement accusé Mehrab de mensonge. »
Mehrab a parlé à sa famille de son expérience avec le médecin légiste, et de la manière dont sa maturité mentale a été établie. Il a déclaré : « Ils m’ont juste posé quelques questions très simples sur moi et sur l’affaire, par exemple : Que faisiez-vous à l’extérieur ? Pourquoi n’êtes-vous pas allé à l’école pour étudier ? Puis un autre médecin est entré et m’a juste toisé de la tête aux pieds, cela a duré moins d’une minute, et c’est ainsi qu’ils ont établi ma maturité mentale et rationnelle. »
La maturité mentale et rationnelle de Mehrab a été établie par la médecine légiste alors que d’autres adolescents impliqué dans la même affaire, qui étaient même plus âgés que lui, avaient été déclarés mentalement et rationnellement défaillants.
La famille d’Eyvazi a expliqué que le demandeur a signalé qu’il n’y avait pas eu de viol et que les allégations formulées contre Mehrab ont été causées par un malentendu, et a proclamé son consentement et demandé la clémence de la cour.
Actuellement, trois des prévenus dans cette affaire, y compris Mehrab Eyvazi, sont condamnés à mort dans la prison pour adultes d’Ardebil.

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