mercredi 18 novembre 2020

Iran: Des symboles de répression et de vol du régime ciblés par de jeunes insurgés à Téhéran, Marvdasht, Kish, Sabzevar et Izeh

Un fichier audio des communications des commandants des forces de sécurité révèle leur panique après les attaques

Aux premières heures du 14 novembre, pour l’anniversaire des soulèvements de novembre 2019, dans une série d’actions audacieuses, des jeunes insurgés ont pris pour cible des centres des pasdarans et d’autres centres de répression à Téhéran, Marvdasht, Chiraz, Kish, Sabzevar et Izeh. Ces activités se sont déroulées alors que les forces de sécurité sont en état d’alerte.

Les insurgés ont incendié à Téhéran l’entrée du centre Thamen al-A’ameh (Mehran) de la milice du Bassidj et des symboles du sinistre Ministère du Renseignement (VEVAK) et des pasdarans.

Des jeunes rebelles ont pris pour cible l’appareil judiciaire de Marvdasht à Chiraz, et ont mis le feu à ses entrées. Le pouvoir judiciaire a prononcé des condamnations à mort et de longues peines de prison pour les jeunes et les manifestants.

À Sabzevar, des jeunes rebelles ont mis le feu à des affiches de Khomeiny et Khamenei, tandis qu’à Izeh, ils ont détruit une affiche du cerveau du terrorisme Qassem Soleimani, éliminé en janvier.

Aujourd’hui, la commission de la Sécurité et du contre-terrorisme du CNRI a publié un fichier audio révélant des communications entre les commandants des forces de sécurité. Ces derniers n’ont pas caché leur panique après des attaques de la jeunesse rebelle. Ils ont donné de nombreux ordres aux unités et aux agents de police pour qu’ils réagissent rapidement aux attaques et se rendent sur les lieux le plus vite possible. Dans l’une de ces communications, un agent a déclaré : « un incident a été signalé dans le quartier de la place Heravi [à Téhéran] (…) ils l’ont vérifié et ont dit que les faits sont vrais. Cela signifie que tout le monde doit être vigilant et maintenir les unités de patrouille actives. La nuit dernière, dans notre secteur, il y a eu un incident contre la base du Bassij. Si Dieu le veut, cela ne se répétera pas ce soir. Les unités de patrouille doivent être actives et faire preuve de la vigilance nécessaire à cet égard (…) Si Dieu le veut, cela ne devrait pas se produire dans notre secteur. Si des incidents se produisent, ils perturberont certainement notre travail, alors soyez vigilants”.

Iran: Defiant Youth Attack Regime's Symbols of Suppression and Theft in various cities.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 15 novembre 2020

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