jeudi 19 novembre 2020

Une exécution pour trafic de drogue et une autre sans aucune preuve


 CSDHI – Le régime des mollahs iraniens a, cette semaine, mise en œuvre deux nouvelles exécutions.

Le prisonnier Fakhreddin Dastyar exécuté pour trafic de drogue

Au moment de la publication, l’exécution de ce prisonnier n’a pas été annoncée par les médias nationaux ou les autorités iraniennes

Le 15 novembre 2020, les autorités iraniennes ont exécuté un prisonnier dans le couloir de la mort pour « transport et possession de drogue », à la prison de Taybad.

Selon Iran Human Rights, la condamnation à mort d’un prisonnier a été mise en œuvre à la prison de Taybad. Son identité a été établie, le prisonnier s’appelait Fakhreddin Dastyar.

Une source bien informée s’est adressée à Iran Human Rights au sujet de la pendaison de Fakhreddin.  « Les forces de sécurités iraniennes ont arrêté M. Dastyar avec son ami. Ensuite la justice d’Iran l’a accusé du transport de 105 kg de méthamphétamine en 2017. Elle a également condamné son ami, qui était son coaccusé, à 11 ans de prison. »

Au moment de la publication, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas annoncé l’exécution de ce prisonnier.

Selon le compte-rendu annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, le régime des mollahs a exécuté au moins 30 personnes sur des accusations liées à la drogue en 2019.

Un autre prisonnier pendu à la prison de Mashhad

Selon le contenu du compte-rendu, Ghassem. Gh n’a jamais accepté les accusations portées contre lui.  En outre, il n’y avait aucune preuve contre lui. Par conséquent, la justice iranienne a prononcé sa condamnation à mort, sur la « connaissance du juge. »

Selon l’agence de presse Rokna, le matin du mardi 17 novembre, donc, les agents carcéraux du régime ont pendu, à la prison centrale de Mashhad, le prisonnier sur la base d’une condamnation à qisas (châtiment en nature). En effet, les autorités judiciaires l’accusaient de meurtre lors d’une bagarre familiale, importante, impliquant 50 personnes.

Nous n’avons pu établir que partiellement l’identité du prisonnier. Il s’appelait Ghassem Gh. Il était âgé de 34 ans au moment de sa mort.

Les autorités l’avaient condamné pour le meurtre de deux personnes avec une arme à feu le 3 juillet 2013. Les faits se sont produits lors d’une bagarre familiale conséquente, impliquant 50 personnes, dans le village de Doleh à Mashhad.

Selon le contenu du compte-rendu, Ghassem. Gh n’a jamais accepté les accusations portées contre lui. Par ailleurs, il s’est avéré qu’il n’y avait aucune preuve contre lui. Mais cela n’a pas empêché la justice iranienne de prononcer sa condamnation à mort, sur la « connaissance du juge. »

Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights, au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019 étaient accusées de « meurtre avec préméditation ».

Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.

Source : IHR

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