samedi 28 novembre 2020

Une militante kurde éducatrice arrêtée à Kermanchah pour une raison inconnue


 CNRI Femmes – Anisa Jafari-Mehr, une éducatrice militante kurde a été arrêtée dans la ville d’Eslamabad-e Gharb, dans la province de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran.

Selon la nouvelle publiée le 23 novembre 2020, les services de renseignement ont fait une descente et ont saccagé la résidence de cette éducatrice militante kurde sans présenter de mandat légal. Ils ont confisqué les effets personnels de Mme Jafari-Mehr, notamment son ordinateur portable, son smartphone et certains de ses livres. Sa famille a déclaré que les agents étaient armés et qu’ils avaient menotté leur fille au moment de l’arrestation.

Anisa Jafari-Mehr est titulaire d’une maîtrise en linguistique et est membre du conseil des écrivains du trimestriel littéraire “J”.

Les services de renseignement des pasdarans avaient déjà arrêté Anisa Jafari-Mehr le 17 décembre 2019, mais l’avaient libérée sous caution plus tard dans la journée après l’avoir interrogée.

Ce n’est pas la première fois que les services de renseignement arrêtent un éducatrice militante kurde.  Ils ont fait la même chose dans le cas de Zahra Mohammadi qui enseignait la langue kurde à des enfants du primaire. Elle a été condamnée à 10 ans de prison pour “formation d’un groupe visant à perturber la sécurité nationale”.

Le seul crime de Zahra Mohammadi est d’avoir enseigné aux enfants kurdes leur langue maternelle ! Pendant sa détention, les interrogateurs l’ont forcée à signer des aveux préparés par les services de renseignement. En apprenant sa condamnation à dix ans de prison, ses élèves ont demandé la libération de leur professeur.

Une journaliste arrêtée

Une journaliste arrêtée

Vida Rabbani, journaliste, a été arrêtée le 22 novembre 2020 et emmenée à la prison d’Evine de Téhéran. Aucune information n’est disponible sur le motif de son arrestation.

Six ans de prison pour une mère militante

Zeinab Esmaili, 58 ans, a été condamnée à six ans de prison pour “appartenance à des partis kurdes et diffusion de propagande contre l’Etat”. Mme Esmaili est membre des Mères kurdes pour la réconciliation.

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