mardi 17 novembre 2020

Le silence face aux violations des droits de l’homme en Iran ouvre la voie aux actes terroristes des mollahs

 En tant que citoyens, nous voulons exprimer dans cette déclaration, notre inquiétude concernant les violations flagrantes des droits humains en Iran, les arrestations arbitraires, les tortures brutales et les exécutions d’activistes, d’opposants politiques et de manifestants, comme récemment, l’exécution du champion national de lutte Navid Afkari et celle de Mustafa Salehi.

Un rapport d’Amnesty International, intitulé « Les crimes contre l’humanité continuent », rappelle le contexte du massacre de milliers de prisonniers politiques et de la torture brutale et systématique de manifestants et de prisonniers politiques. « Destroyers of Humanity- Les destructeurs de l’humanité  » est une publication reconnue qui doit être prise très au sérieux par la France.

Nous sommes également vivement préoccupés par la participation du régime iranien à des actes de terrorisme commis dans des pays européens, et qui ne sont que l’autre face de la répression en Iran. Des sources officielles de la sécurité et des rapports de sources gouvernementales indiquent que les ambassades iraniennes sont actives dans la collecte de renseignements, des complots terroristes d’assassinats et d’attentats à la bombe.

Le 2 octobre 2018, trois ministres français, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de l’Économie ont publié une déclaration, accusant Assadollah Asadi, troisième secrétaire de l’ambassade du régime iranien en Autriche, d’avoir organisé le 29 juin 2018 à Villepinte, près de Paris, un attentat, qui a été déjoué, et qui visait le rassemblement « Pour Un Iran Libre » de l’opposition iranienne auquel assistait 100.000 personnes. Assadi a été inscrit sur la liste des terroristes internationaux et ses ressources financières, ainsi que celles de Hashemi Moghadam et celles du ministère du Renseignement du régime iranien ont été gelées.

Par la suite, le 8 janvier 2019 à Bruxelles, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, l’Union européenne a annoncé une action similaire contre Assadi et contre le régime iranien,

« Ces attentats organisés par un diplomate en fonction, soutenu par le régime représentent une violation des droits internationaux fondamentaux et d’une attaque contre les valeurs démocratiques de la France et de l’Europe. »

Encore plus choquant, et selon Reuters, l’ex-diplomate terroriste Assadollah Asadi a menacé de riposter contre le système judiciaire et la justice belges. Ses propos sont aussi une violation des droits internationaux fondamentaux et une attaque contre les valeurs démocratiques de la France et de l’Europe.

Le silence et l’absence de réponse adéquate, sur ces faits, de la France et de l’Union européenne peut ouvrir une porte sur la poursuite des activités terroristes des agents du régime iranien en France et en Europe.

A lire là ce sujet un article du Monde 

Nous, signataires de cette déclaration, demandons:

  1. Compte tenu de son utilisation de la couverture diplomatique et des ambassades pour promouvoir des actes terroristes en Europe, le régime iranien, et en particulier le ministre des Affaires Etrangères Mohammad Javad Zarif, le ministre du Renseignements Mahmoud Alavi, le président du Conseil suprême de sécurité nationale Rohani et le guide suprême Khamenei, qui sont responsables de ces activités terroristes, doivent être condamnés et tenus pour responsables.
  2. Conformément à la déclaration de l’Union européenne du 29 avril 1997, les agents de renseignement de Téhéran, présents en France et en Europe, sous le couvert de diplomates, journalistes, hommes d’affaires, etc., doivent être jugés ou expulsés.
  3. Les institutions religieuses et culturelles du régime en France et en Europe, qui servent le terrorisme et l’intégrisme, doivent être fermées.

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