samedi 30 janvier 2021

Des militantes des droits des femmes détenues sans statut clair en Iran

 CNRI Femmes – Des militantes des droits des femmes et des étudiants sont détenues sans statut clair en Iran.

Bien que 50 jours se soient écoulés depuis l’arrestation et la détention de Nazanin Mohammad-Nejad, elle est toujours détenue à l’isolement dans le quartier 2A de la prison d’Evine, avec un statut incertain. Les agents des services de renseignement l’ont arrêtée à son domicile à Téhéran le 8 décembre 2020. Mme Mohammad-Nejad, 32 ans, est étudiante en langue russe à l’université Allameh Tabatabaï de Téhéran. Aucune information n’est disponible sur les charges retenues contre elle.

La militante des droits des femmes Tahmineh Mofidi est toujours détenue dans le quartier 2A de la prison d’Evine sans procès en cours et avec un statut incertain. Elle est interrogée par les services de renseignement de l’IRGC qui l’ont arrêtée à son domicile à Téhéran le 2 janvier 2021. On ne sait rien de la ou des raisons pour lesquelles elle a été arrêtée et détenue.

Nouvelles peines contre des militantes

Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Najmeh Mir-Akhorli à cinq ans de prison. Les services de renseignement des pasdarans ont arrêté Mme Mir-Akhorli à son domicile à Téhéran le 19 novembre 2019.

Elle a d’abord été conduite au quartier 2A de la prison d’Evine et y a été détenue pendant 21 jours. Elle a finalement été libérée sous caution le 24 décembre 2019, à titre provisoire, jusqu’à ce qu’une décision définitive soit rendue sur son cas.

Najmeh Mir-Akhorli, 61 ans, a été informée de sa condamnation le 6 janvier 2021. Elle est accusée d’ « appartenance au groupe illégal de l’Organisation des fedayines du peuple d’Iran (minorité) (OGFPI) ». Ce groupe n’a pas d’activités en Iran depuis de nombreuses années.

La branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran s’est réunie le 20 janvier 2021 et a condamné Shakila Monfared à six ans de prison. Elle a été emmenée en prison immédiatement après le procès par des agents des services de renseignements des pasdarans.

Mme Monfared est accusée de « propagande contre l’État », de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », d’ « outrage au sacré », ainsi que d’insulte au guide suprême des mollahs et au fondateur du régime clérical.

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