lundi 18 janvier 2021

La prisonnière politique Raheleh Ahmadi risque d’être paralysée


CNRI Femmes – La prisonnière politique Raheleh Ahmadi est en très mauvaise santé et risque d’être paralysée.

“Malgré l’inquiétude croissante des médecins quant à la possibilité qu’elle devienne paralysée, aucune décision n’a été prise pour commencer le traitement médical de cette prisonnière”, a déclaré l’avocat Mostafa Nili à propos de la situation de la prisonnière politique Raheleh Ahmadi. Il faut lui accorder d’urgence un congé médical, mais rien de tel n’a encore été fait”.

Raheleh Ahmadi a subi un choc nerveux après que sa fille, Saba Kord Afshari, ait été brusquement transférée dans la sinistre prison de Qarchak. Elle a eu des problèmes de mobilité et a été envoyée à l’hôpital à deux reprises, dont le 5 janvier 2021, d’où elle a été envoyée à l’hôpital de Tajrish. Les médecins spécialistes disent qu’elle pourrait être paralysée. Aucune décision n’a été prise quant à son traitement alors qu’il s’agit d’une décision d’urgence.

Les services de renseignement ont arrêté Mme Raheleh Ahmadi à son domicile le 10 juillet 2019 et l’ont emmenée à la prison de Qarchak. Elle a été libérée temporairement 4 jours plus tard moyennant une caution de 700 millions de Tomans, jusqu’à ce que son procès. Par la suite, elle a été condamnée à une peine de 2 ans et 7 mois de prison. Le 1er février 2020, elle a été convoquée et emmenée dans le quartier des femmes d’Evine pour y purger sa peine. 

Priver les prisonniers politiques de soins médicaux est une pratique courante du régime clérical.

Dans les cas où une ou un prisonnier politique a besoin d’un traitement médical urgent, les autorités de la prison d’Evin obligent les familles et les avocats à passer par différentes étapes de renvoi vers différents responsables et organes. La procédure devient généralement longue et ne mène nulle part.

Le chef du dispensaire de la prison et ses médecins ont également le pouvoir d’envoyer une ou un détenu à l’hôpital en cas d’urgence, mais ils ne le font pas. Parfois, les hôpitaux qui ont signé des contrats avec les prisons ne fournissent pas de services spécialisés. Et le ou la malade ne reçoit pas le traitement spécialisé dont il a besoin.

Dans d’autres cas, lorsqu’un médecin ordonne l’hospitalisation d’un ou d’une détenu, le procureur adjoint de la prison ne lui permet pas de reste à l’hôpital.

Le manque de coopération des autorités pénitentiaires entraîne une détérioration de la santé des malades, entrainant parfois la mort. 

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