vendredi 29 janvier 2021

Le prisonnier politique Mohammad Ashtiani a failli s’étouffer dans la prison centrale de Karaj

Political-prisoner-Mohammad-Ashtiani-AraghiCSDHI – Le prisonnier politique Mohammad Ashtiani a failli s’étouffer en l’absence de traitement médical.

Le prisonnier politique manque de mourir d’étouffement

A cause du faible taux d’oxygène dans son sang, le prisonnier politique Mohammad Ashtiani a commencé à s’étouffer en raison de l’absence de traitement médical. Malgré un faible niveau d’oxygène dans son sang, les autorités pénitentiaires ont refusé de lui fournir des soins médicaux et de l’emmener à l’hôpital.

La construction du pavillon 7 de la prison centrale de Karaj a créé beaucoup de poussière dans la prison. Cela a aggravé l’état asthmatique de M. Ashtiani et a détérioré sa santé.

Les mardi et mercredi 26 et 27 janvier, le prisonnier politique Mohammad Ashtiani avait le souffle court. Il était sur le point d’étouffer. Il n’a même pas pu dormir.

Malgré la gravité de ses symptômes, les autorités ne le soignent pas

Le jeudi 28 janvier au matin, le prisonnier politique Mohammad Ashtiani s’est rendu au dispensaire. Il a demandé un traitement, selon une source. Son taux d’oxygène était de 80 sur l’oxymètre de pouls. Mais au lieu de l’envoyer à l’hôpital en urgence, le médecin de la prison lui a dit qu’il n’avait pas de problème particulier. M. Ashtiani a passé toute la nuit avec une respiration serrée, de fortes douleurs à la poitrine, une forte toux, de l’anxiété et un sentiment de suffocation. Il est actuellement détenu dans le quartier 7 de la prison centrale de Karaj. Sa vie est en danger.

Selon la source, le seul ventilateur du pavillon 7 n’est pas assez puissant pour évacuer les poussières de construction. Après le coucher du soleil, les portes sont fermées à clé et la poussière se mélange à la fumée des consommateurs de drogue dans les toilettes et les salles de bains. Le faible niveau d’oxygène propre aggrave l’état des détenus, en particulier les malades.

M. Ashtiani a 57 ans. Il est marié et il a deux enfants. Dans les années 1980, les autorités l’avaient déjà emprisonné.

Il souffre d’asthme, d’hypertension artérielle, d’hyperlipidémie et de problèmes gastro-intestinaux.

Incarcéré avec des criminels violents

Il est actuellement détenu avec des prisonniers condamnés pour des crimes violents, en violation du principe de séparation des prisonniers selon la catégorie de leurs crimes.

Les SSF l’ont arrêté en mars 2019. Puis elles l’ont emmené au Département du renseignement où les agents l’ont interrogé sous la torture. Ensuite, ils l’ont transféré à la prison centrale de Karaj pour purger une peine de trois ans pour « propagande contre l’État », « insulte de Khamenei » et « soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). » Il a également été condamné à payer une lourde amende.

Source : Iran HRM

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