CNRI - Les résidents en danger du Camp Liberty doivent être ramenés d'urgence à Achraf pour leur sécurité, ont exigé une centaine de juges de pays arabes.
Le HCR doit également assumer sa responsabilité vis-à-vis de ces réfugiés confrontés à la menace constante d'attaques, ont-ils ajouté dans une déclaration commune.
Les juges ont déclaré que le transfert de plus de 3.100 membres des Moudjahidines du peuple d'Iran (OMPI) d’Achraf à Liberty s’est fait «sous la menace et la violence en les privant de leur liberté personnelle, en violation du droit international. C'est donc considéré comme un déplacement forcé et un acte illégal ».
« Sur la base des aveux d'un haut fonctionnaire de l'ONU alors en fonction, les représentants de la MANUI ont reconnu que la sécurité au camp Liberty était inadaptée, comme le montre l'attaque du 9 février 2013.
« Le camp est assiégé, les résidents n’ont pas le droit de quitter le camp librement et les avocats, juristes et organisations des droits humains sont interdits d'entrer dans le camp, où les habitants sont maintenus en détention collective.
« Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a également décrit la situation des résidents de Liberty comme une arrestation arbitraire ».
« Nous sommes préoccupés par les propos des autorités irakiennes de sécurité qui ne peuvent garantir qu’il n’y aura plus d’agression. Forcer les habitants à rester dans le camp Liberty, surtout après l’attaque à la roquette du 9 février, et où aucune mesure urgente n’a été prise pour améliorer leur condition de sécurité, constitue une grave violation des Conventions de Genève et doit faire l’objet de poursuites judiciaires.
« Par conséquent, les résidents de Liberty doivent repartir au camp d'Achraf pour leur propre sécurité. Leur processus de réinstallation dans des pays tiers peut se poursuivre à partir de là.
« Le HCR doit également assumer la responsabilité des camps d'Achraf et Liberty ».
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