La lutte pour le pouvoir au sommet reflète toute la crise du renversement
L’entrée de Rafsandjani dans la course électorale malgré les vastes efforts de Khamenei pour empêcher sa candidature, a donné une dimension sans précédent à la crise interne qui secoue le régime et à ses failles. Ces derniers jours, Khamenei, par divers moyens, y compris via le ministre du Renseignement et Hossein Chariatmadari, le patron du quotidien Kayhan, a qualifié Rafsandjani de mohareb (en guerre contre Dieu) et de « corrompu sur Terre » qui mérite d’être traduit en justice et châtié.
Le dépôt de la candidature de Rahim Macha’i, le favori d’Ahmadinejad, taxé par Khamenei et sa faction de source d’inspiration du courant déviationniste, a augmenté la division au sein de la dictature religieuse et approfondi sa crise.
Par ailleurs, la fragmentation à répétition de la faction de Khamenei indique la profondeur de la crise du régime du guide suprême. Les clans au sein de cette faction qui s’étaient mis d’accord pour présenter chacun un candidat, n’ont pas réussi à surmonter leurs luttes intestines. De fait chaque bande a en présenté plusieurs ; par exemple, Ghalibaf, le maire de Téhéran, Velayati, ancien ministre des Affaires étrangères, et Haddad Adel, dont la fille a épousé le fils de Khamenei, se sont présentés séparément. De plus, dans la faction de Khamenei, d’autres ont déposé leur candidature comme Manouchehr Mottaki, Abutorabi, Sadeq Lankarani et Saïd Jalili, le négociateur du nucléaire.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré à ce propos : Avec la candidature de Rafsandjani à la présidentielle des mollahs, le régime iranien vient de subir un changement significatif. Le pouvoir centralisé et unilatéral de Khamenei qu’il a acquis après les guerres du Koweït (1991), d’Afghanistan (2001), d’Irak et le désarmement de l’opposition iranienne (2003), dans un processus de contraction de la dictature religieuse, a mené à huit années de présidence d’Ahmadinejad. Il y a quatre ans, Khamenei et Ahmadinejad ont été capables de réprimer le soulèvement du peuple iranien, mais Ahmadinejad est entré dans une concurrence éreintante avec Khamenei. A présent, cette époque est révolue, et avec l’entrée de Rafsandjani et Rahim Macha’i dans la lutte ouverte pour le pouvoir contre Khamenei, le processus d’affaiblissement et de désintégration du régime est plus que jamais accéléré et précipitera sa chute assurée. La candidature de Rafsandjani qui ridiculise le slogan de Khamenei d’ « épopée économique » et d’ « épopée politique », reflète pleinement la crise du renversement de ce régime qui depuis 1980, s’est nourri de quatre grandes guerres, la première étant les huit années de conflits avec l’Irak que Khomeiny avait qualifié de « don de Dieu ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 mai 2013
L’entrée de Rafsandjani dans la course électorale malgré les vastes efforts de Khamenei pour empêcher sa candidature, a donné une dimension sans précédent à la crise interne qui secoue le régime et à ses failles. Ces derniers jours, Khamenei, par divers moyens, y compris via le ministre du Renseignement et Hossein Chariatmadari, le patron du quotidien Kayhan, a qualifié Rafsandjani de mohareb (en guerre contre Dieu) et de « corrompu sur Terre » qui mérite d’être traduit en justice et châtié.
Le dépôt de la candidature de Rahim Macha’i, le favori d’Ahmadinejad, taxé par Khamenei et sa faction de source d’inspiration du courant déviationniste, a augmenté la division au sein de la dictature religieuse et approfondi sa crise.
Par ailleurs, la fragmentation à répétition de la faction de Khamenei indique la profondeur de la crise du régime du guide suprême. Les clans au sein de cette faction qui s’étaient mis d’accord pour présenter chacun un candidat, n’ont pas réussi à surmonter leurs luttes intestines. De fait chaque bande a en présenté plusieurs ; par exemple, Ghalibaf, le maire de Téhéran, Velayati, ancien ministre des Affaires étrangères, et Haddad Adel, dont la fille a épousé le fils de Khamenei, se sont présentés séparément. De plus, dans la faction de Khamenei, d’autres ont déposé leur candidature comme Manouchehr Mottaki, Abutorabi, Sadeq Lankarani et Saïd Jalili, le négociateur du nucléaire.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré à ce propos : Avec la candidature de Rafsandjani à la présidentielle des mollahs, le régime iranien vient de subir un changement significatif. Le pouvoir centralisé et unilatéral de Khamenei qu’il a acquis après les guerres du Koweït (1991), d’Afghanistan (2001), d’Irak et le désarmement de l’opposition iranienne (2003), dans un processus de contraction de la dictature religieuse, a mené à huit années de présidence d’Ahmadinejad. Il y a quatre ans, Khamenei et Ahmadinejad ont été capables de réprimer le soulèvement du peuple iranien, mais Ahmadinejad est entré dans une concurrence éreintante avec Khamenei. A présent, cette époque est révolue, et avec l’entrée de Rafsandjani et Rahim Macha’i dans la lutte ouverte pour le pouvoir contre Khamenei, le processus d’affaiblissement et de désintégration du régime est plus que jamais accéléré et précipitera sa chute assurée. La candidature de Rafsandjani qui ridiculise le slogan de Khamenei d’ « épopée économique » et d’ « épopée politique », reflète pleinement la crise du renversement de ce régime qui depuis 1980, s’est nourri de quatre grandes guerres, la première étant les huit années de conflits avec l’Irak que Khomeiny avait qualifié de « don de Dieu ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 mai 2013
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