samedi 20 septembre 2014

Irak : Renforcement du blocus de Liberty depuis la visite des emissaires du régime iranien à Bagdad

                  
Appel aux USA et à l’ONU pour faire lever le blocus
CNRI - Ce 17 septembre, des agents des services de renseignement irakiens ont empêché le transport à l’hôpital d’un malade atteinte d’une grave maladie ophtalmologique. Ces obstructions étaient justifiées par le prétexte absurde que les malades ne doivent aller que dans un seul hôpital.
Ces forces ont aussi refusé de laisser un infirmier et un interprète accompagner deux autres malades, ce qui crée de nombreuses difficultés aux patients, surtout pour s’expliquer avec les médecins et le personnel médical, débouchant parfois sur un dialogue impossible. Le 18 septembre, Taghi Abbassian est décédé par manque de soins médicaux. C’était le 21e membre de l’OMPI à perdre la vie dans le siège médical.

Dans une politique inhumaine qui relève de la torture psychologique, les forces irakiennes retardent le départ des ambulances du camp Liberty sous divers prétextes pour que la plupart du temps les patients arrivent en retard à l’hôpital et ratent plusieurs ou tous leurs rendez-vous et retournent au camp sans n’avoir rien fait.
A titre d’exemple, le 18 septembre ces agents ont forcé des malades qui quittaient le camp Liberty à changer d’interprètes et d’infirmières trois fois avant de pouvoir partir. Par conséquent, ces trois patients atteints de maladies cardiaques, ont raté leurs rendez-vous. De même, une malade n’a pu terminer ses examens médicaux en raison du retard et les quatre patients sont retournés au camp sans avoir été soignés.
Le 8 septembre également, ces mêmes cardiaques avaient déjà raté leurs rendez-vous et leurs examens en raison de ces obstructions.

Dans une autre mesure répressive, le 18 septembre, des agents du renseignement avaient installé une lunette sur un trépied sur le toit d’un bâtiment du bataillon de police du camp et mené une opération de reconnaissance des diverses sections du camp.

Ces mesures et ce blocus criminel contre les habitants du camp Liberty sont mis en œuvre sous la supervision du major Ahmed Khozeir qui reçoit ses ordres directement de Falah Al-Fayadh et de la Force terroriste Qods. Ces dernières années, Ahmed Khozeir a joué un rôle actif dans le massacre des habitants, le maintien du blocus et la torture des habitants.

Depuis deux mois, à la suite d’une visite à Bagdad d’Ali Chamkhani, Secrétaire du Conseil suprême de sécurité national des mollahs, et de Ghassem Soleimani, commandant de la force terroriste Qods, et leur rencontre avec le conseiller à la sécurité nationale du gouvernement irakien Falah Al-Fayadh, ce blocus criminel a été renforcé.

La Résistance iranienne met en garde contre ces mesures. Rappelant les engagements du gouvernement américains et de l’ONU sur la sécurité et la santé des habitants du camp, elle appelle à une intervention immédiate pour mettre fin à ce blocus criminel, au retrait de ces agents criminels du camp Liberty et pour que les habitants aient un accès libre aux soins médicaux.

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