CNRI - Des officiels du régime iranien et plusieurs membres du parlement des mollahs ont eu des réactions hostiles à l’égard du dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran.
Dans un rapport publié le 12 septembre par l’agence Reuters, Ban Ki-moon a déclaré que les promesses d’Hassan Rohani d’accorder davantage de libertés aux Iraniens n’ont abouti à aucune avancée significative en matière des droits de l’Homme et de la liberté d’expression en Iran. Le Secrétaire Général de l’ONU a aussi exprimé ses inquiétudes à propos des rapports sur l’augmentation du nombre des exécutions en Iran et il a ajouté : « Des pressions contre la liberté d’expression a toujours des impactes sur divers aspects de la vie en Iran. »
Ban Ki-moon a également affirmé qu’en Iran le pouvoir judiciaire continue de convoquer et d’arrêter des journalistes et les forces de sécurité continuent d’harceler la presse.
Ali-Akbar Vélayati, le conseiller du Guide suprême du régime iranien pour les affaires internationales, a dit à l’agence Isna : « Le Secrétaire Générale de l’ONU a pris des positions sans enquêter, sans parler avec les responsables iraniens et en se basant sur les dires des personnes hostiles à la République islamique d’Iran. Cette attitude montre une volonté de confrontation avec l’Iran. »
Selon le site Internet « Mizan », lié à l’appareil judiciaire, le chef des tribunaux administratifs du régime a déclaré : « Les prises de position du Secrétaire Général de l’ONU sont politiques et conformes aux intérêts de l’Occident. »
Le premier secrétaire de la Commission de sécurité nationale et de politique étrangères du parlement des mollahs a pour sa part estimé : « Le rapport de Ban Ki-moon est une prise de position politique. »
Dans son rapport, le Secrétaire Général de l’ONU avait notamment dit : « Selon les rapports, les discriminations contre les minorités ethniques et confessionnelles continuent dans les pratiques et dans les textes de loi. »
En réaction à cette affirmation de Ban Ki-moon, le premier secrétaire de la commission de sécurité nationale et de politique étrangères du parlement des mollahs a déclaré : « Des courants tels que le bahaïsme et le wahhabisme sont des courants hérétiques et leurs activités en Iran sont restreintes car ces courants ne sont pas considérés comme des religions. » Ce député du parlement des mollahs a ajouté : « Tous les pays estiment que la meilleure forme des droits de l’Homme est respectée en Iran. »
Contrairement aux affirmations ridicules de ce député, depuis plusieurs décennies le régime des mollahs a régulièrement été condamné par les instances internationales pour ses graves violations des droits de l’Homme. En mars dernier, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, après avoir reçu le rapport d’Ahmad Shaheed, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran, a décidé de prolonger la mission de ce rapporteur spécial.
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