Le comité chargé de réprimer les habitants du camp Liberty, supervisé par Faleh Fayyad, a intensifié le blocus du camp, peu après le transfert, les 7 et 10 septembre derniers, d'un groupe d'agents du ministère du renseignement iranien et de la Force terroriste Qods, arrivés en prétendant appartenir aux familles des habitants.
Par conséquent, le mercredi 9 septembre, les forces irakiennes ont empêché quatre habitants d'aller à l'hôpital à Bagdad, alors qu'ils avaient des rendez-vous pour de la chirurgie oculaire. Les rendez-vous avaient pourtant été fixés longtemps à l'avance.
Le jeudi 10 septembre et pour la deuxième semaine consécutive, les forces irakiennes ont empêché l'entrée de pièces de rechange que les habitants avaient les habitants avaient eux-mêmes payées, pour réparer leurs générateurs. Les infrastructures et les installations du camp dépendent de l'électricité produite par ces générateurs.
Le même jour, le comité de répression a empêché l'entrée de vêtements achetés par les habitants et de pièces de rechange nécessaires à la réparation et l'entretien des véhicules du camp, qui sont utilisés pour emmener les patients à l'hôpital et permettent de répondre aux besoins les plus urgents des habitants.
De plus, les forces irakiennes ont refusé d'inspecter les véhicules frigorifiques qui avaient amené la nourriture des habitants et n'ont pas autorisé leur entrée dans le camp.
Les mesures répressives et inhumaines susmentionnées sont en violation des normes humanitaires et des droits humains et en violation flagrante du Mémorandum d'entente (MoU) signé par l'Organisation des Nations Unies, les Etats-Unis et le gouvernement irakien le 25 décembre 2011. Les violateurs de ces droits doivent être poursuivis et punis par la justice.
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