Après l'assassinat très suspect de syndicalistes et prisonniers politiques dans la prison de Gowhar-Dashte située à Karaj à l’ouest de Téhéran, actuellement, les organisations des droits de l’homme font part d’une vague d'arrestations de syndicalistes et de militants civils.
Shahrokh Zamani a perdu étrangement la vie en prison le dimanche 13 septembre dans la quatrième année de sa peine de sept ans.
Les organisations des Droits de l’homme et les syndicats ont annoncé que le 16 septembre, Mahmoud Salehi, syndicaliste, a été condamné à 9 ans de prison, à Sanandaj, la capitale de la province occidentale du Kurdistan. Il est accusé de faire partie des « groupements en conflit et de faire de la propagande contre le régime ».
M. Salehi a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises. Le 16 septembre, il s’est adressé au tribunal de Sanandaj pour recevoir le compte rendu de sa condamnation, mais le tribunal a refusé de le lui donner par écrit en lui déclarant verbalement sa peine au bureau du tribunal avec un total de 9 ans de prison.
Les proches de M. Salehi disent qu'il souffre d’une maladie rénale très grave découlant de son impossibilité d’avoir accès au service médicaux et d’obtenir des médicaments alors qu'il était en garde à vue dans la détention du bureau de renseignement en mai. De telle sorte qu’il n’est plus capable de supporter les difficultés de l'emprisonnement surtout qu’il doit subir une dialyse deux fois par semaine.
En outre, selon les rapports, le mardi 15 septembre, Ali Najati, l’un des dirigeants bien connu du Syndicat de la canne à sucre de Haft-Tapeh, a été arrêté. Cette usine est située dans la province riche en pétrole du Khuzestân au sud de l'Iran.
Après avoir fait des perquisitions à son domicile, des agents du renseignement ont confisqué certains équipements, tels son ordinateur. Ali Nejati, directeur du Syndicat des travailleurs de Haft-Tapeh de canne à sucre, a déjà été poursuivi et arrêté à plusieurs reprises à cause de ses activités syndicales.
Souffrant d’une maladie cardiaque, il était sous traitement et avait rendez-vous avec son médecin avant d’être arrêté. Son arrestation fera donc courir de grands risques à ce syndicaliste.
Simultanément, les informations faisaient état de la détention de plusieurs étudiants militants à l'Université de Téhéran, de « Tabatabai » et de « Nasir » à Téhéran.
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