lundi 7 août 2017

Le régime accentue la répression des militants syndicaux en Iran

 Le syndicat des travailleurs de la société sucrière Haft Tape a annoncé dans un communiqué, daté du 4 août, que 40 ouvriers de la compagnie avaient été convoqués par l’appareil judiciaire de Suze (sud-est de l’Iran).
Selon les rapports, plusieurs autres ouvriers ont également été convoqués par les forces de police pour être interrogé et ont été accusés d’avoir « provoqué une grève ». Plusieurs membres du conseil d’administration du syndicat des travailleurs de la société sucrière Haft Tape font également partie des personnes convoqués devant le tribunal le 6 août.

Ces derniers jours, au moins quinze salariés de la compagnie ont été arrêtés.
Les ouvriers de la société sucrière Haft Tape ont organisé une grève à la suite du non-paiement des salaires en mai et juin de cette année, ainsi que ceux de février et mars 2015, et huit mois de non-paiement de leurs allocations et bénéfices pour l’année dernière et leurs bonus de ces deux dernières années.
Plus tôt, de nombreux syndicats, dont le Syndicat des travailleurs libres d’Iran, le syndicat des chauffeurs de la Compagnie de bus de banlieue de Téhéran et l’Association de défense des droits des travailleurs, ainsi que la Fédération internationale des travailleurs pour l’alimentation, l’agriculture et les services, ont critiqué l’arrestation des travailleurs en grève à Haft Tape.
Ces dernières années, de nombreux salariés impliqués dans des protestations concernant le travail et des militants des droits du travail ont été licenciés, détenus ou emprisonnés pour avoir revendiquer leurs droits.


Les organisations de défense des droits de l’Homme et les syndicats internationaux du travail ont critiqué à plusieurs reprises les mesures répressives du régime des mollahs contre les militants syndicaux iraniens et ont demandé la libération de tous les militants emprisonnés injustement.

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