Des manifestations ont éclaté en Iran en décembre 2017 et novembre 2019, les gens ayant initialement demandé aux autorités de répondre à leurs griefs économiques. Le régime a répondu par des balles. Pendant ce temps, interrogés sur la chute économique de l’Iran, les mollahs et leurs apologistes accusent les sanctions.
L’Iran est le deuxième des plus grandes réserves de gaz naturel et le quatrième pour la plus grande réserve de pétrole du monde. L’Iran possède également de nombreuses autres ressources naturelles. Pourtant, les gens protestent quotidiennement contre la pauvreté et la montée de l’inflation.
Où donc est(elle dépensée la richesse nationale de l’Iran? La promotion des affaires avec l’Iran, qui figure désormais en tête de l’ordre du jour de l’Union européenne, va-t-elle relancer l’économie iranienne et aider les pauvres?
Le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, et les gardiens de la révolution (CGRI) dominent l’économie iranienne à travers 14 holdings et des centaines de sociétés écrans. Le rapport complet sur ces puissances, récemment publié par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), peut être trouvé ici.
En raison de la corruption institutionnalisée du régime et du blanchiment d’argent systématique pour continuer à financer les groupes terroristes, le Groupe d’action financière (GAFI) a mis le régime sur sa liste noire.
Les faits énumérés ci-dessous reflètent la manière dont le régime utilise la richesse nationale:
La Force Qods du CGRI, en particulier sous le commandement de Qassem Soleimani, le cerveau terroriste qui fut éliminé il y a un an, a financé des groupes terroristes tels que le Hezbollah.
Mahmoud al-Zahar, un membre important de la direction du Hamas, a déclaré dimanche à Al-Alam, le réseau en arabe de la télévision publique iranienne, qu’au cours d’une réunion en 2006 avec Qassem Soleimani à Téhéran, il avait expliqué «le problème fondamental de personnel et services sociaux de la population de Gaza » à Soleimani. «Haj Qassem a immédiatement répondu à notre demande, de sorte que le lendemain, une fois le voyage terminé, j’ai vu 22 millions de dollars dans nos bagages à l’aéroport.»
Dimanche 27 décembre, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a félicité Soleimani pour son «soutien logistique» au Hezbollah et n’a reconnu «aucune ligne rouge» en envoyant des missiles 9M133 Kornet à Gaza pour le Hamas et le Jihad islamique.
Nasrallah a reconnu qu’après la guerre de 33 jours en 2006, lorsque 200 000 maisons ont été détruites au Liban, Soleimani a payé un an de loyer et des dépenses des familles qui ont perdu leurs maisons.
Au cours du procès du diplomate terroriste iranien incarcéré, Assadollah Assadi, les preuves ont montré que le régime avait versé une somme considérable d’argent à ses «cellules dormantes» pour placer une bombe dans le rassemblement de l’opposition. Les membres de cette cellule dormante et les complices d’Assadi sont identifiés comme étant Amir Saadouni, Nasimeh Na’ami et Mehrdad Arefani. Tous les trois ont été arrêtés entre le 28 juin et le 1er juillet 2018, avec Assadi. Alors que les terroristes recevaient de l’aide sociale du gouvernement belge, Sadouni et Na’ami avaient deux véhicules et pouvaient avoir deux appartements. Na’ami avait 120 000 euros sur son compte bancaire et 35 000 euros en espèces chez elle. Arefani a également rencontré Assadi dans différents pays et a reçu des sommes considérables.
Lors de leur dernière rencontre avec Assadi, Na’ami et Saadouni ont reçu la bombe, une nouvelle carte SIM et plus de 20 000 euros, ainsi que des instructions écrites pour la bombe. Le 26 juin, le régime a viré 19 000 euros sur le compte du couple pour couvrir l’acompte de 54 000 euros de leur voiture Mercedes.
Le 2 décembre, Reuters a révélé que le régime avait dépensé «600 millions de dollars» pour «l’expansion du sanctuaire de l’Imam Hussein». Ce projet est placé sous la supervision du «Siège de reconstruction des sanctuaires sacrés», l’une des sociétés écrans du CGRI pour exporter et promouvoir le terrorisme. Un rapport complet sur cette organisation a été publié en octobre 2019 et peut être trouvé ici.
En mai 2020, Heshmatullah Felahatpisheh, ancien président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement du régime, a déclaré que le régime avait versé à la Syrie jusqu’à 30 milliards de dollars.
«Je suis allé en Syrie, certaines personnes ont dit que j’avais payé certaines dépenses, mais je le répète, nous avons peut-être donné à la Syrie 20 à 30 milliards de dollars, et nous devons les récupérer», a-t-il déclaré dans une interview publiée par la société d’État Etemad une agence de presse en ligne.
En avril 2020, Parviz Fattah, chef de la fondation financière Bonyad Mostazafan, l’une des quatorze puissances contrôlant l’économie iranienne, a reconnu que Soleimani lui avait demandé de l’argent pour payer les salaires de Fatemiyoun, des mandataires afghans qui combattent dans la guerre syrienne.
«J’étais à la Fondation coopérative du CGRI. Haj Qassem [Soleimani – commandant de la Force Aods du CGRI] est venu et m’a dit qu’il n’avait pas d’argent pour payer les salaires des Fatemiyoun. Il a dit que ce sont nos frères afghans, et il a demandé l’aide de gens comme nous », a déclaré Fattah, qui était également un haut commandant des Gardiens de la révolution (CGRI), dans une interview accordée à la télévision publique Ofogh (Horizon) en avril 2020.
«Nous sommes ouverts sur le fait que le budget du Hezbollah, ses revenus, ses dépenses, tout ce qu’il mange et boit, ses armes et ses roquettes, proviennent de la République islamique d’Iran», a déclaré le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah en 2016.
Derniers mots
Le régime pille les richesses du peuple iranien pour soutenir le terrorisme, et il continuera de le faire puisque le terrorisme est une partie inséparable du fascisme religieux en Iran. Chaque centime qui va au régime sera utilisé pour exporter le terrorisme à l’étranger et les violations des droits humains au pays.
Lorsque les dirigeants de l’UE font la promotion des affaires avec l’Iran et qu’ils serrent la main de «l’apologiste en chef» des mollahs, le ministre des Affaires étrangères Zarif, qui a participé au complot terroriste de 2018 en Europe, ils ne doivent pas oublier qu’il y a du sang sur les mains de Zarif. Et la promotion de rencontres économiques avec le régime ne fait qu’alimenter la machine belliciste de Téhéran.
Au cours de leurs soulèvements, le peuple iranien a dit: «Lâchez la Syrie, pensez à nous» et «notre ennemi est ici, ils mentent quand ils disent que ce sont les États-Unis». Ainsi, ils ont confirmé qu’ils ne soutenaient pas l’aventurisme du régime et étaient en fait les premières victimes des mauvaises politiques du régime.
Les pays de l’UE devraient apprendre du cas d’Assadi que le terrorisme iranien ne se limite pas à la frontière iranienne ou au Moyen-Orient. Apaiser les mollahs n’entraînera que l’insécurité, la mort et la destruction partout.
L’UE devrait mettre fin à toute relation économique avec Téhéran et subordonner toutes ses relations à ce que le régime cesse son terrorisme et ses violations des droits de l’homme.
L’UE devrait privilégier la sécurité aux intérêts économiques dans ses relations avec l’Iran.
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