CSDHI – Mehdi Ali Hosseini est un lutteur qui se trouve dans le couloir de la mort en Iran. Son exécution est prévue pour la semaine prochaine.
Un lutteur accusé du meurtre de son adversaire lors d’un combat
L’Iran l’a accusé de « meurtre avec préméditation » commis lors d’un combat. Les autorités iraniennes doivent l’exécuter dans les prochains jours. Selon ISNA, le régime iranien va exécuter Mehdi Ali Hosseini, un jeune lutteur dans le couloir de la mort, dans les prochains jours. La justice l’a condamné à qisas (la loi du talion) pour meurtre lors d’un combat en 2016. Les médias et la communauté sportive iranienne ont largement couvert la nouvelle de son exécution imminente.
Aucune des informations publiées ne mentionne le lieu possible de son exécution.
Selon la famille de Mehdi Ali Hosseini, il serait exécuté la semaine prochaine après que tous les plaidoyers, les efforts et la médiation de leur entourage n’aient pas réussi à convaincre la famille de sa victime de donner son accord pour arrêter son exécution.
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights, le régime iranien a accusé au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019 de « meurtre avec préméditation. »
Le prisonnier Majid Rigi exécuté à Zahedan
Il convient de noter que le régime d’Iran a exécuté dix citoyens baloutches au cours des quinze dernières semaines.
Les forces du régime ont exécuté un prisonnier condamné à mort pour des raisons « liées à la drogue », à la prison centrale de Zahedan.
Selon IHR, elles l’ont pendu dans la matinée du samedi 9 janvier à la prison centrale de Zahedan. Son identité est celle de Majid Rigi, 37 ans. La justice iranienne l’avait condamné à mort pour des raisons « liées à la drogue. »
Selon la campagne des activistes baloutches, Majid Rigi avait passé dix ans derrière les barreaux pour des infractions liées à la drogue.
Au moment où nous écrivons ces lignes, les médias nationaux ou les autorités en Iran n’ont pas rapporté l’exécution de Majid Rigi.
Il y a eu une baisse spectaculaire des exécutions liées à la drogue. Ce changement est intervenu depuis l’ajout d’un nouvel article à la loi anti-drogue il y a environ trois ans. L’amendement, adopté en 2017, restreint spécifiquement la peine de mort. Il prévoit une certaine réduction de peine de certains cas liés à la drogue.
Source : IHR
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