vendredi 11 octobre 2013

Iran : 471 exécutions depuis le début de 2013 jusqu’à la journée contre la peine de mort

                            
231 pendaisons, dont 10 femmes, depuis la farce électorale présidentielle

Jouer sur les illusions de modération sert à tromper la communauté internationale et à justifier les marchandages et la complaisance avec le régime des mollahs 

Du 1 janvier au 10 octobre 2013, journée internationale contre la peine de mort, 471 prisonniers ont été exécutés par le régime des mollahs en Iran. 231, dont 10 femmes, ont été exécutés après la farce électorale présidentielle du 14 juin.  Or, les informations sur un grand nombre de pendaisons ne sortiront jamais des prisons. Plusieurs victimes étaient des jeunes arrêtés quand ils étaient mineurs. Selon les verdicts, quelques heures avant l’exécution, beaucoup reçoivent des dizaines de coups de fouet.

Pour créer un climat de peur, dans beaucoup de villes, les pendaisons se font en place publique, comme Nochahr, Babol, Ghaemchahr, Tankabon, Chiraz, Jahrom, Fassa, Ahwaz, Dehdacht, Hendijan, Chahrekord, Ilam et Karadj. Les exécutions ont souvent été collectives, par groupes de 10 à 20 condamnés. Pour renforcer l’atmosphère de terreur, les médias officiels diffusent à grande échelle les photos terrifiantes de ces mises à mort. On peut citer des cas bouleversants comme la pendaison de ces deux jeunes de 20 et 23 ans en public, pour avoir volé moins de 35 euros, la pendaison de trois jeunes qui lors de leur arrestation avaient 12,15 et 17 ans, la pendaison du corps sanglant et blessé d’un prisonnier de 28 ans à la prison de Bandar-Abbas qui s’était suicidé quelques heures auparavant, et la pendaison du corps d’un jeune prisonnier de 23 ans à la prison de Zahedan qui quelques heures avant son exécution était décédé d’une crise cardiaque.  Ils font tous la démonstration de la nature inhumaine des criminels au pouvoir depuis 35 ans en Iran qui n’ont reculé devant aucune horreur ni violation des droits du peuple iranien.

Par ailleurs, 3000 détenus dans la seule prison de Ghezel Hessar, en banlieue de Téhéran, attendent dans le couloir de la mort. Pour faciliter les exécutions collectives, le régime des mollahs a mis en place des potences de 24 personnes, avec lesquelles il pend chaque semaine dans le plus grand secret des prisonniers.

Parallèlement aux exécutions arbitraires, il pratique des châtiments barbares en amputant, crevant les yeux, tranchant les oreilles. Six jugements d’amputation des mains à Chiraz, quatre jugements de lapidation (deux femmes et deux hommes) à Tabriz, et une décision de crever les yeux et trancher l’oreille d’un ouvrier à Téhéran, illustre une partie de la férocité de la dictature religieuse en Iran.

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a une fois de plus souligné la nécessité de renvoyer le dossier des violations systématiques des droits humains en Iran, devant le conseil de sécurité de l’ONU. La montée des exécutions en Iran, a-t-elle déclaré, montre que faire de la propagande pour la modération dans le fascisme religieux au pouvoir en Iran, ne vise qu’à tromper la communauté internationale ou à justifier les marchandages et la complaisance avec ce régime barbare. Malgré sa gesticulation vide à New York, la dictature religieuse veut la levée des sanctions. En multipliant les exécutions, les massacres à Achraf par le biais du gouvernement de Maliki en Irak, des tueries sans merci en Syrie, en accentuant l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme et en accélérant le projet d’armes atomique, les mollahs cherchent à empêcher l’explosion de colère du peuple iranien et son renversement certain.

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